1868

[Non titré]

Mercredi 14 octobre 1868

La Périchole

Petit courrier des théâtres

Jeudi 15 octobre 1868
Mademoiselle Breton, qui jouait les soubrettes au Palais-Royal est engagée aux Bouffes-Parisiens.
Elle débutera, dans la Chanson de Fortunio, par le rôle de Babet.
(…)
(…)
Le Fifre enchanté et l’Ile de Tulipatan tiendront longtemps l’affiche ; et si la direction s’occupe de remonter certaines pièces du répertoire, telles que Fortunio, Jean qui pleure, M. Choufleury, etc., c’est pour préparer les débuts de plusieurs artistes et ne pas les laisser inoccupés.
La direction songe à (...)
La Chanson de Fortunio Monsieur Choufleuri restera chez lui… L’Île de Tulipatan Jeanne qui pleure et Jean qui rit Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)

Petit courrier des théâtres

Vendredi 16 octobre 1868
Voici les deux couplets, déjà populaires, que chantent si comiquement, en raclant de la guitare, mademoiselle Schneider et Dupuis au premier acte de la Périchole ; même sans la musique, c’est encore une excellente bouffonnerie
L’ESPAGNOL ET LA JEUNE INDIENNE
Le conquérant dit à la jeune Indienne
– Tu vois, Fatma, que je suis ton vainqueur ;
Mais ma vertu doit respecter la tienne,
Et ce respect arrête mon ardeur.
Va dire, enfant, à ta tribu sauvage
Que l’étranger qui foule ici son (...)
La Périchole

Paris au jour le jour

Samedi 17 octobre 1868
Voici un pur chef-d’œuvre comme boniment, M. Ducuing commence en ces termes un article de l’Année illustrée :
Le règne des pièces à cascades et à hoquets serait-il fini ? Et la danse Saint-Guy de la musique aurait-elle fait son temps ? Les haut-le-corps de mademoiselle Schneider, et les haut-la-jambe des autres étoiles n’ont pu sauver la pièce des Variétés, etc., etc., etc.
Offenbach est sacrifié sur l’autel de M. Laurent de Rillé (de Tours) et M. Ducuing, toujours solennel, s’écrie (...)

Petit courrier des théâtres

Lundi 19 octobre 1868
Les Bouffes reprennent aujourd’hui les Deux Aveugles, avec Berthelier-Girafier et Montbars-Patachon.
(...)
A partir de ce jour, soudés l’un à l’autre, Chivot et Duru ne se quittent plus ; ils font jouer trente pièces aux différents théâtres, parmi lesquelles :
(...)
Enfin, aujourd’hui, l’Ile de Tulipatan, de proportion moindre que beaucoup de leurs autres pièces, mais admirablement réussie et qui contient une véritable situation de comédie, vient les poser, à tout jamais, comme (...)
Les Deux Aveugles L’Île de Tulipatan

Petit courrier des théâtres

Mercredi 21 octobre 1868
Le succès de la Périchole est comme la flèche lancée par une main sûre… vires acuirit eundo.
Pour que rien ne puisse l’arrêter, tous les rôles sont doublés : mademoiselle Schneider serait suppléée, au besoin, par mademoiselle Tautin ; Dupuis, par Gaussens ; Grenier, par Gerpré ; Christian, par Guyon, etc., et selon l’excellente, mais pénible discipline des Variétés, les suppléants répètent chaque jour la pièce que jouent chaque soir les titulaires. Et cela ira ainsi jusqu’à la fin. (...)
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Jeudi 22 octobre 1868
Notre correspondant particulier nous écrit de Saint-Pétersbourg :
(...)
L’avant-veille avait eu lieu la 50e représentation de la Belle Hélène. C’est la première fois qu’une pièce au Théâtre-Michel monte à ce chiffre.
Dimanche prochain la 51e.
Jules Prével.
La Belle Hélène

Petit courrier des théâtres

Samedi 24 octobre 1868
Le succès de la Périchole grandit chaque jour. Les 15 premières représentations ont produit 67,066 fr. 50 c.
Il y a de la location pour plus de huit jours.
Désiré va faire ces jours-ci sa rentrée aux Bouffes dans la Chanson de Fortunio et dans Jean [1] qui pleure et Jean qui rit.
Le rôle de Valentin sera joué par mademoiselle Périer.
Puis viendra le Moulin ténébreux, de MM. Charles Narrey et Albert Vizentini.
On a lu avant-hier une pièce en deux actes de M. de Najac, musique de (...)
La Chanson de Fortunio La Périchole Les Bavards (Bavard et Bavarde) Jeanne qui pleure et Jean qui rit

Petit courrier des théâtres

Dimanche 25 octobre 1868
Quelques personnes s’imaginent que madame Ugalde renonce au théâtre pour se vouer au professorat. Il n’en est rien.
Madame Ugalde continue à donner ses leçons, mais elle aime trop son art pour sacrifier la pratique à la théorie.
Nice et Brest lui ont fait des offres. Mais la brillante cantatrice ne se décidera à aller en représentation en province que pour y créer soit la Périchole, soit Vert-Vert, dont le rôle principal celui de Capoul lui irait à merveille, puisque Offenbach a écrit (...)
La Périchole Vert-Vert

Petit courrier des théâtres

Vendredi 30 octobre 1868
Les Variétés vont laisser reposer la Belle Hélène, même le dimanche. Ce jour-là on donnera le Pont des soupirs.
Jules Prével.
La Belle Hélène Le Pont des Soupirs

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