1868

Petit courrier des théâtres

Dimanche 22 novembre 1868
Les Bouffes changeront leur affiche la semaine prochaine, en reprenant trois pièce d’Offenbach, qui doivent servir de début à de nouveaux artistes :
1° Apothicaire et Perruquier, opérette bouffe en un acte, d’Elie Frébault, musique d’Offenbach, jouée par Nathan, Lanjalais, de Beer, mademoiselle Regnault (pour ses débuts) ;
2° Lischen et Fritzchen, conversation alsacienne en un acte, de P. Boisselot, musique d’Offenbach, joués par Désiré et mademoiselle Lafont (pour ses débuts) ;
3° M. (…)
Apothicaire et Perruquier Lischen et Fritzchen Monsieur Choufleuri restera chez lui… L’Île de Tulipatan

Petit courrier des théâtres

Mardi 24 novembre 1868
Vert-Vert, opéra en trois actes, de MM. Henri Meilhac et Ludovic Halévy, musique d’Offenbach, a été lu dimanche aux artistes de l’Opéra-Comique. En voici la distribution : Valentin, sous le nom de Vert-Vert MM. Capoul Le comte, officier de dragons Barré Bétaubin, maître de danse Couderc Binet, jardinier Sainte-Foy Bellecour, chanteur Ponchard Bergerac, officier de dragons Potel Friquet Leroy Maniquet, directr de théâtre Bernard La Corilla, cantatrice Mlles Girard Mimi, (…)
Vert-Vert

Petit courrier des théâtres

Mercredi 25 novembre 1868
On nous écrit de Saint-Pétersbourg que mademoiselle Deveria est malade et qu’elle ne pourra probablement pas changer le Château à Toto, qu’elle devait jouer dans une représentation à son bénéfice.
Jules Prével.
Le Château à Toto

Petit courrier des théâtres

Jeudi 26 novembre 1868
La Périchole a été représentée lundi à Lille. Mademoiselle Garait, munie d’un congé de M. Cogniard, est allée jouer là-bas le rôle de mademoiselle Schneider. Succès pour la pièce et pour l’interprète.
Lille est la première ville de province où la Périchole ait été représentée.
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Vendredi 27 novembre 1868
Mercredi soir, aux Variétés, où l’on jouait la Périchole, on a remarqué dans une avant-scène de gauche une jeune femme qui ne cessa de fondre en larmes, pendant que Dupuis et ses camarades cascadaient à qui mieux mieux.
C’est la Liberté qui raconte cette énigme. Nous en donnera-t-elle le mot demain ?
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Samedi 28 novembre 1868
Mademoiselle Schneider a dû jouer son rôle de la Périchole, sachant sa mère dans un état désespéré.
Malgré tous ses efforts, la malheureuse actrice n’a pu dissimuler son anxiété que le public a comprise en redoublant d’applaudissements et d’encouragements.
Notre correspondant particulier nous écrit de Saint-Pétersbourg, à la date du 22 novembre :
Le bénéfice de mademoiselle Devéria a eu lieu ce soir au Théâtre-Michel ; on a donné le Château à Toto, le Chalet de la Méduse, 500 francs (…)
La Périchole Le Château à Toto

Petit courrier des théâtres

Dimanche 29 novembre 1868
M. Warot et mademoiselle Poinsot de l’Opéra se couvrent de gloire à Bruxelles.
Là aussi le théâtre de la Monnaie va monter la Périchole.
Le théâtre de la... Monnaie est bien celui d’Offenbach !
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Dimanche 29 novembre 1868
M. Warot et mademoiselle Poinsot de l’Opéra se couvrent de gloire à Bruxelles. Là aussi le théâtre de la Monnaie va monter la Périchole.
Le théâtre de la... Monnaie est bien celui d’Offenbach.
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Lundi 30 novembre 1868
Nous apprenons qu’un mieux sensible s’est déclaré dans l’état de la mère de mademoiselle Schneider.
Espérons que, ce mieux se continuant, la charmante artiste pourra rendre à la Périchole toute sa gaieté.
Jules Prével.
La Périchole

L’Espagne Comique

Lundi 30 novembre 1868
I
(...)
On a beaucoup écrit sur l’Espagne : beaucoup trop peut-être. Mais, je puis vous assurer que les plus plaisantes histoires fantaisistes racontées, (trop poli pour dire inventées) par nos spirituels confrères au sujet de l’Espagne, sont loin d’être aussi désopilantes que les choses réelles que j’ai eu la chance de toucher du doigt pendant mon voyage en ce pays fantastique. En somme, l’Espagne est bien plus drôle que les opérettes d’Offenbach.
(...)
Elie Frébault.

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