1868

Petit courrier des théâtres

Mercredi 25 novembre 1868
On nous écrit de Saint-Pétersbourg que mademoiselle Deveria est malade et qu’elle ne pourra probablement pas changer le Château à Toto, qu’elle devait jouer dans une représentation à son bénéfice.
Jules Prével.
Le Château à Toto

Petit courrier des théâtres

Jeudi 26 novembre 1868
La Périchole a été représentée lundi à Lille. Mademoiselle Garait, munie d’un congé de M. Cogniard, est allée jouer là-bas le rôle de mademoiselle Schneider. Succès pour la pièce et pour l’interprète.
Lille est la première ville de province où la Périchole ait été représentée.
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Vendredi 27 novembre 1868
Mercredi soir, aux Variétés, où l’on jouait la Périchole, on a remarqué dans une avant-scène de gauche une jeune femme qui ne cessa de fondre en larmes, pendant que Dupuis et ses camarades cascadaient à qui mieux mieux.
C’est la Liberté qui raconte cette énigme. Nous en donnera-t-elle le mot demain ?
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Samedi 28 novembre 1868
Mademoiselle Schneider a dû jouer son rôle de la Périchole, sachant sa mère dans un état désespéré.
Malgré tous ses efforts, la malheureuse actrice n’a pu dissimuler son anxiété que le public a comprise en redoublant d’applaudissements et d’encouragements.
Notre correspondant particulier nous écrit de Saint-Pétersbourg, à la date du 22 novembre :
Le bénéfice de mademoiselle Devéria a eu lieu ce soir au Théâtre-Michel ; on a donné le Château à Toto, le Chalet de la Méduse, 500 francs (...)
La Périchole Le Château à Toto

Petit courrier des théâtres

Dimanche 29 novembre 1868
M. Warot et mademoiselle Poinsot de l’Opéra se couvrent de gloire à Bruxelles. Là aussi le théâtre de la Monnaie va monter la Périchole.
Le théâtre de la... Monnaie est bien celui d’Offenbach.
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Lundi 30 novembre 1868
Nous apprenons qu’un mieux sensible s’est déclaré dans l’état de la mère de mademoiselle Schneider.
Espérons que, ce mieux se continuant, la charmante artiste pourra rendre à la Périchole toute sa gaieté.
Jules Prével.
La Périchole

L’Espagne Comique

Lundi 30 novembre 1868
I
(...)
On a beaucoup écrit sur l’Espagne : beaucoup trop peut-être. Mais, je puis vous assurer que les plus plaisantes histoires fantaisistes racontées, (trop poli pour dire inventées) par nos spirituels confrères au sujet de l’Espagne, sont loin d’être aussi désopilantes que les choses réelles que j’ai eu la chance de toucher du doigt pendant mon voyage en ce pays fantastique. En somme, l’Espagne est bien plus drôle que les opérettes d’Offenbach.
(...)
Elie Frébault.

Echos de Paris

Mardi 1er décembre 1868
Avant-hier, à Saint-Louis-d’Antin, première du P. Bauer. Il va sans dire qu’il y avait foule.
Nous savons des ardentes qui, arrivées à huit heures du matin, ont entendu toutes les messes. Leur chaise de premier rang de face leur est revenue aussi cher qu’un fauteuil de balcon à une première d’Offenbach.
(...)
Emile Blavet.

Petit courrier des théâtres

Jeudi 3 décembre 1868
Madame Clarissse [1] Miroy accepte un engagement à l’Alcazar pour y créer le principal rôle d’une revue intitulée Chilpérichole.
Auteur, M. Louis Houssot, déjà peintre et chansonnier.
On nous écrit de Londres (correspondance particulière du Figaro) :
(...)
M. Howard Paul s’est rendu à Paris pour traiter avec Offenbach, moyennant 25,000 fr. d’un nouvel opéra-bouffe qui ne serait qu’un épilogue plus ou moins cornu de la Grande-Duchesse. Cela aurait le titre intraduisible de The (...)
La Périchole La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petit courrier des théâtres

Samedi 5 décembre 1868
Les 50 représentations de la Périchole ont produit 206,590 fr. – Moyenne : 4,131 fr. 40.
(...)
Mademoiselle Marie-Aimée étudie avec soin le rôle de Boulotte, dans Barbe-Bleue, qu’elle répète tous les jours, et qui doit lui servir de début au boulevard Montmartre.
Jules Prével.
La Périchole Barbe-Bleue

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