Vendredi 4 septembre 1868
MM. Nuitter et Tréfeu ont lu hier aux artistes des Bouffes-Parisiens le Soldat magicien, qui fut joué à Ems il y a trois on quatre ans.
Berthelier, Bonnet, mesdemoiselles Gilbert et Fonti joueront les principaux rôles.
Nos nouvelles de New-York confirment le foudroyant succès, parmi les Yankees, de Barbe-Bleue et d’Irma Marié, sur laquelle tous les photographes de là-bas pointent leurs objectifs.
Mademoiselle Tostée, l’ex-idole, est en pleine déroute et en route pour Boston. Bannie (...)
Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)
Barbe-Bleue
Samedi 5 septembre 1868
Le journal la Guêpe, qui paraît à Lisbonne, nous apprend que tandis qu’au théâtre de la Trinité on joue la Grande-Duchesse, on donne sur une autre scène un petit acte intitulé Qui nous délivrera de la Grande-Duchesse ?
L’auteur de cette dernière pièce avait débuté récemment par une saynette intitulée Je suis allé voir la Grande-Duchesse.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Samedi 5 septembre 1868
Le journal la Guêpe, qui paraît à Lisbonne, nous apprend que tandis qu’au théâtre de la Trinité on joue la Grande-Duchesse, on donne sur une autre scène un petit acte intitulé : Qui nous délivrera de la Grande-Duchesse ?
L’auteur de cette dernière pièce avait débuté récemment par une saynette intitulée : Je suis allé voir la Grande-Duchesse.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Lundi 7 septembre 1868
Les réunions du Wauxhal auront du moins prouvé que toutes les fois qu’on voudra discuter sérieusement de solennelles inutilités, l’autorité n’y mettra point d’empêchement.
(...)
Je ne voudrais pas cependant enfourcher à ce sujet un grand cheval de b taille. Au fond, M. Horn n’est pas un méchant homme ; statisticien ennuyeux et ennuyé, il a sans doute voulu se distraire en jouant au réformateur dans un endroit où tous les lundis, tous les jeudis et les dimanches, les turlurettes du (...)
Mardi 8 septembre 1868
Madeleine Bertin par Jules ClaretieVI – Suite –
(...)
» Offenbach vous a domptés mieux que Blücher. Vous avez voulu repousser Richard Wagner par la force, mais il reviendra avec de plus gros bataillons. (...)
Jules Claretie.
(La suite à demain.)
Jeudi 10 septembre 1868
IV La Belle Hélène
Tour tour Hélène, Boulotte et Grande-Duchesse de Gérolstein, elle est restée incarnée dans la fille de Léda, et tous les Paris de l’Almanach de Gotha lui ont à l’envi décerné la pomme.
On n’est pas moins antique. – Il y a en elle du débardeur, de la grande artiste et une pointe du titi parisien ? elle excelle à faire comprendre ce qu’elle ne dit pas, et a élevé la réticence, l’intention et le sous-entendu à la hauteur d’un art. Elle sait toutes les nuances, ne les (...)
La Belle Hélène
Barbe-Bleue
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Orphée aux Enfers
La Chanson de Fortunio
Mercredi 16 septembre 1868
Madeleine Bertin par Jules ClaretieXI – Suite –
(...) Des mélancolies, de pâtre, – lorsque la nuit tombe, – se confondent dans des refrains ardents de cabaret. La chanson d’amour, l’élégie désolée, la mélodie trempée de larmes, est coupée soudain par une énergique bourrée ; le Wéber tombe dans l’Offenbach et la mélancolie dans l’ivresse. (...)
Jules Claretie.
(La suite à demain.)
Vendredi 18 septembre 1868
A New-York, la gentille Irma Marie vient d’être victime d’un petit accident. Le rideau maladroitement baissé est tombé – le brutal ! – sur le joli nez de Boulotte et l’a fort endommagé...
Jules Prével.
Barbe-Bleue
Lundi 21 septembre 1868
Les Bouffes-Parisiens vont rouvrir dans quelques jours. Il est temps de donner à nos lecteurs des détails très complets sur cette réouverture.
Les travaux de restauration sont aujourd’hui complètement terminés.
Des améliorations notables ont été apportées dans le service de la scène et de la salle, dont la décoration a été faite avec le plus grand soin et le plus grand luxe. Rien n’a été négligé pour rappeler aux Bouffes-Parisiens ce public élégant qui a fait autrefois la vogue de ce (...)
[Projet non abouti (ou nom modifié)]
Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)
Jeudi 24 septembre 1868
L’Opéra russe monte la Juive – en russe, naturellement.
Le Théâtre-Français rouvre ce soir par les Domestiques, Triolet et la Chanson de Fortunio.
Jules Prével.
La Chanson de Fortunio