Mardi 11 août 1868
Les Variétés jouent ce soir pour la dernière fois la Belle Hélène.
Jules Prével.
La Belle Hélène
Mercredi 12 août 1868
La troupe française a débuté à New-York dans Barbe-Bleue.
Les journaux américains font les plus chaleureux éloges du directeur Batemann, du luxe de la mise en scène.
Grand succès pour la gracieuse Irma Marié une Boulotte à croquer et qui va croquer sa rivale, mademoiselle Tostée ; pour un ténor-bouffe regretté des Belges, M. Aujac, et pour mademoiselle Lambelé.
Ces nouvelles nous arrivent dans des termes presque identiques en français, et en anglais.
Jules Prével.
Barbe-Bleue
Vendredi 14 août 1868
(...)
L’auteur de la musique de Robinson Cruosé donnera cet hiver un nouvel ouvrage à l’Opéra-Comique.
Le poëme, écrit par M. Hector Crémieux, est une imitation du Vert-Vert dont mademoiselle Déjazet a si merveilleusement créé le type.
A l’Opéra-Comique, ce sera M. Capoul qui jouera le rôle créé par Déjazet.
Un écho théâtral qui nous vient de loin... de la Nouvelle-Calédonie.
On joue là le genre bouffe, tout comme à Paris.
Donc, pour donner plus d’attrait et d’importance à une (...)
Robinson Crusoé
Vert-Vert
Vent-du-Soir
Samedi 15 août 1868
Les artistes des Menus-Plaisirs ont commencé hier à répéter les Croqueuses de pommes, opéra-bouffe en cinq actes.
M. Gabel, le joyeux gendarme de Geneviève de Brabant, quitte la troupe de M. Gaspari.
Ilvient de signer un engagement à New-York, où il touchera 3,000 fr. par mois pendant neuf mois et aura un bénéfice qui lui est assuré – 1,500 fr. – Voyage aller et retour payé.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant
Lundi 16-17 août 1868
Les paroles de Vert-Vert, l’opéra-comique dont nous parlions l’autre jour, sont de MM. Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Jules Prével.
Vert-Vert
Lundi 24 août 1868
La rentrée de mademoiselle Schneider aux Variétés aura lieu le 1er octobre. Cette date est expressément stipulée dans son traité.
Jules Prével.
La Périchole
Mardi 25 août 1868
Tout en réorganisant la Porte-Saint-Martin, M. Raphaël Félix s’occupe de la saison de Londres, été 1869. Il vient d’engager mademoiselle Schneider pour cinquante représentations. Cette artiste jouera Barbe-Bleue, la Grande-Duchesse et les deux pièces qu’elle va créer cet hiver à Paris, l’une aux Variétés, l’autre aux Bouffes-Parisiens.
Il y a dédit réciproque de cent mille francs.
Jules Prével.
Barbe-Bleue
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Périchole
La Diva
Mercredi 26 août 1868
Deux lectures aujourd’hui :
Aux Bouffes-Parisiens, le Soldat magicien, opéra-bouffe, joué pour la première fois à Ems.
(...)
Jules Prével.
Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)
Jeudi 3 septembre 1868
On se demande ce que veut dire ce mot : la Périchole, qui est le titre de l’opéra-bouffe que l’on répète aux Variétés.
Nous pouvons annoncer que cet ouvrage nouveau est l’histoire d’une bohémienne, et que cette bohémienne, l’héroïne, jouée par mademoiselle Schneider, s’appelle simplement la Périchole.
Un nom comme un autre !
Zulma Bouffar part ce soir pour Lyon, où elle va donner, au théâtre des Célestins, sept représentations de la Grande-Duchesse.
Mais elle a failli ne pas (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Périchole
Vendredi 4 septembre 1868
Nos nouvelles de New-York confirment le foudroyant succès, parmi les Yankees, de Barbe-Bleue et d’Irma Marié, sur laquelle tous les photographes de là-bas pointent leurs objectifs.
Mademoiselle Tostée, l’ex-idole, est en pleine déroute et en route pour Boston.
Bannie de la capitale par le triomphe de sa rivale, elle va se rattraper sur les provinces.
Jules Prével.
Barbe-Bleue