1868

Chronique de Paris

Samedi 7 mars 1868
(...)
M. Mathieu lui-même n’est pas rassuré et, tout en parcourant mélancoliquement l’hémicycle, il médite la rédaction d’un amendement à la loi sur les réunions qui interdirait aux candidats non officiels de parler à leurs électeurs. Il ferait pendant au célèbre amendement à la loi contre la presse qui se chante sur la musique d’Offenbach.
(...)
Jules Richard.

Théâtres

Dimanche 8 mars 1868
Aux Variétés, la location donne, pour la reprise de la Grande-Duchesse, comme si la pièce était dans sa nouveauté. Il faut s’y prendre plusieurs jours à l’avance pour avoir les places qu’on désire.
Ce beau regain de succès a ralenti les répétitions du Pont-des-Soupirs. On en est encore aux deux premiers actes parfaitement sus. Offenbach travaille au reste sans se hâter.
Rien n’est encore décidé aux Bouffes, disions-nous il y a trois jours.
C’était exact.
Mais ce que nous pouvons (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Le Pont des Soupirs

Théâtres

Mardi 10 mars 1868
Ce soir :
(…) Au Palais-Royal, reprise de la Vie parisienne, au bénéfice de M. Hyacinthe.
Il paraît décidé que les Variétés prêteront aux Menus-Plaisirs mademoiselle Tautin pour reprendre dans Geneviève le rôle de mademoiselle Zulma Bouffar.
Mademoiselle Lovato ayant été prêtée par l’Athénée au théâtre du Palais-Royal, pour les représentations de la Vie Parisienne, le rôle qu’elle remplissait dans l’Amour et son Carquois sera joué, à partir de ce soir, par madame Bonelli, qui a (...)
Geneviève de Brabant La Vie parisienne

Théâtres

Jeudi 12 mars 1868
Au moment même où nous annoncions que mademoiselle Tautin, prêtée par la direction des Variétés, allait probablement remplacer aux Menus-Plaisirs mademoiselle Zulma Bouffar dans le rôle de Drogan, les négociations entamées ont été brusquement rompues.
Voici pourquoi : mademoiselle Tautin a demandé un cachet de 300 fr. par représentation.
M. Gaspari n’a pas cru devoir subir ces exigences.
– C’est mon prix ! a répondu mademoiselle Tautin.
Aux grands maux les grands remèdes : le 25 (...)
Geneviève de Brabant Le Voyage de MM. Dunanan père et fils

Théâtres

Lundi 16 mars 1868
Mademoiselle Zulma Bouffar vient de signer un engagement aux Variétés.
Mais cet engagement ne commencera qu’au mois d’octobre prochain.
Jules Prével.

Théâtres

Mardi 17 mars 1868
Sommes-nous bien renseigné ? Nous le croyons. Faisons cependant nos réserves en reproduisant ce qui nous est affirmé par plusieurs personnes.
L’affaire des nouveaux Bouffes serait aujourd’hui constituée.
Elle serait entreprise par MM. Jules Noriac et Charles Comte, soutenus par un capitaliste, M. B…
Ce n’est pas tout : la nouvelle direction aurait immédiatement engagé mademoiselle Schneider et enlèverait aux Variétés M. Dupuis dont elle paierait le dédit à M. Cogniard…
Ce qui (...)

Théâtres

Mercredi 18 mars 1868
La nouvelle que nous annoncions hier sous toute réserve – l’entrée de M. Noriac aux Bouffes – nous pouvons aujourd’hui la donner comme tout à fait certaine.
M. Noriac sera directeur à partir du 1er juin, époque ou MM. Lefranc et Dupontavisse quitteront la place.
Mais le nouveau directeur n’ouvrira pas les portes du théâtre le 1er juin ; au contraire, il les fermera, pour préparer à loisir leur réouverture qui aura lieu le 1er septembre.
Offenbach s’est engagé à laisser aux Bouffes (...)

Théâtres

Samedi 21 mars 1868
MM. Henri Meilhac, Ludovic Halévy et Jacques Offenbach ont lu hier, jeudi, aux artistes du théâtre du Palais-Royal les deux premiers actes de leur pièce nouvelle : le Château à Toto.
Voici la distribution de la pièce : Baron de Crécy-Crécy, MM. Pérez, Pitou, Brasseur, Me Petitpain, Hyacinthe, Raoul de la Pépinière, Lassouche, Toto, Mmes Zulma Bouffar, Catherine, Alphonsine (déb.) Jeanne de Crécy-Crécy, Worms, Vicomtesse de la Farandole, Paurelle.
Jules Prével.
Le Château à Toto

Théâtre

Lundi 23 mars 1868
Samedi 28 mars, on vendra, à la salle Sylvestre, une collection d’autographes composant le cabinet de M. Durand.
Dans cette collection figurent plusieurs lettres d’auteurs et d’artistes dramatiques. Voici les plus remarquables :
(...)
Auber, Berlioz, Boiëldieu, A. Grisar, Meyerbeer, Monpou, Offenbach, Donizetti.
(...)
Jules Prével.

Théâtres

Mardi 24 mars 1868
Nous avons déjà dit que la troupe de Raphaël Félix et Ravel va revenir à Londres.
Elle y jouera Nos intimes, les Faux Bonshommes, la Belle Hélène et la Grande Duchesse. Mais – on ne le croira pas ici – la censure britannique n’a pas voulu permettre la représentation du Supplice d’une femme et de Paul Forestier !!!
Le lord-chambellan reviendra, il faut l’espérer, sur une décision si puérile.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène

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