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Théâtres

Le Figaro – Dimanche 17 mars 1867

Au théâtre du Palais-Royal, mademoiselle Zulma Bouffart [1], subitement indisposée, à été remplacée hier, en toute hâte, par mademoiselle Howey qui tenait déjà dans la Vie Parisienne le rôle créé par mademoiselle Honorine.

Mademoiselle de Géraudon a, de même, immédiatement suppléé dans ce rôle mademoiselle Howey, métamorphosée de Métella en Gabrielle !

Mademoiselle Howey a déjà remplacé mademoiselle Montaland, puis elle garda définitivement le personnage de Métella ; aujourd’hui, elle succède jusque nouvel ordre à Zulma Bouffar.

Mademoiselle Howey aura donc remplacé les trois étoiles féminines de la troupe du Palais-Royal.

___

Lille, 15 mars 1867.

Mon cher monsieur Valentin,

Vous savez qu’il n’entre nullement dans mes habitudes d’entamer la moindre polémique. Seulement je suis obligé de rectifier une inexactitude glissée dans votre numéro d’hier.

En ce qui concerne le programme de ma représentation, je suis loin de m’en défendre, car il est dans mes principes, si je gagne de l’argent en province, de faire tout pour que le directeur en gagne aussi ! C’est relativement à mon traité que je désire rectifier une légère erreur.

Voici la vérité ! J’ai, non pas deux cents francs, comme vous le dites, mais bien trois cents francs par soirée, et j’ai dans les mêmes conditions soixante-sept représentations à donner.

J’en suis aujourd’hui à ma trente-huitième représentation.

Vous voyez qu’un pareil chiffre mérite considération, et que l’on doit faire pour un directeur tel que M. Bertrand, qui est le plus charmant des hommes, comme artiste et comme directeur, tout ce qu’il est possible pour continuer à mériter, par un zèle constant, la sympathie d’un public qui, jusqu’à ce jour, ne nous a pas fait défaut.

Veuillez agréer, etc.

J. Brasseur.

Jules Valentin.

[1Sic

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