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Théâtres

Le Figaro – Dimanche 21 juillet 1867

Hier, vendredi, à trois heures, le général en chef Couder-Boum télégraphiait à son quartier général des Variétés qu’une enflure au pied l’empêcherait de commander – le soir – l’armée valeureuse de la Grande-Duchesse.

On prévint donc à la hâta son brave lieutenant Christian.

Celui-ci a remplacé au pied-levé l’illustre Boum, avec l’entrain, l’aplomb et la précision d’un vieux routier.

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Grenier achève en ce moment sa guérison aux Eaux-Bonnes.

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Mesdemoiselles Tautin et Denault et M. Boulanger, répètent le Mari à la porte, paroles de Delacour, musique de Jacques Offenbach, une des plus jolies opérettes de l’ancien répertoire des Bouffes.

On se rappelle le grand succès de la valse du Mari à la porte, répétée par tous les pianos de France.

(...)

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C’est encore la Belle-Hélène qui tiendra demain dimanche et les dimanches suivants l’affiche des Variétés.

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Mademoiselle Schneider est infatigable, et si elle cède un jour son duché à mademoiselle Tautin, croyez que ce ne sera qu’à toute extrémité.

Pourquoi ?

Parce que l’ambitieuse Lise Tautin ne veut pas d’un modeste intérim le jour où elle recevra le diadème d’Hortense Schneider, elle le gardera.

C’est ainsi stipulé.

Aussi la duchesse régnante ne songe pas à abdiquer !

(...)

Jules Prével.

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