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Théâtres

Le Gaulois – Vendredi 27 décembre 1878

Gaité. – Les Brigands, par M. J. Offenbach.

Nous sortons de la Gaîté à tout près d’une heure et arrivons au journal presque au moment où l’on va mettre sous presse.

M. le directeur de la Gaîté ne pourra donc s’en prendre qu’à lui-même si nous sommes obligé de constater en de courtes lignes le véritable, triomphe remporté par sa représentation d’hier soir.

La reprise des Brigands, donnée avec un inimitable luxe de personnel, de costumes et de décors, fera courir tout Paris. C’est le succès d’Orphée aux Enfers retrouvé, au moins.

Christian, Mme Peschard, le couple Grivot, et vingt autres rivalisent de talent et de gaieté. C’est un entrain, un diable-au-corps, qui part du chef d’orchestre pour arriver, toujours grandissant, du dernier choriste à Christian Falsacappa lui-même.

La musique de la partition primitive se retrouve là tout entière, revue, corrigée, augmentée. Elle est absolument aussi fraîche que le premier jour, et chacun sait que les Brigands sont de la belle et bonne époque d’Offenbach.

Et les ballets, que nous allions oublier ! Il y en a deux, presque trois, resplendissants.

Mais les compositeurs nous pressant, et nous n’avons que le temps de répéter encore une fois immense succès de directeur, d’auteurs et d’artistes !

X.

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