Dépouillons notre courrier :
Une lettre de Nice nous apporte des nouvelles de Mme Théo, qui enrichit son théâtre en gagnant un argent fou elle-même, car elle est intéressée dans la recette par moitié, ce qui lui vaut a peu près 2,000 francs par soirée. Quant aux fleurs, on n’en parle que pour mémoire. Son appartement en regorge et elle ne sait plus où les mettre.
Tout le répertoire y passe : Mme l’Archiduc, la Timbale, les Cloches de Corneville, la Jolie Parfumeuse, etc., etc.
La société niçoise est des plus aimables pour la tout aimable étoile qui, partie pour donner trois représentations, en est a sa vingtième ; et ce n’est pas fini, à ce qu’il paraît. On ne veut pas la laisser partir.
(...)
François Oswald.
