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Coulisses et ateliers

Le Gaulois – Lundi 7 septembre 1868

Qu’un ami spirituel est une douce chose !

J’en ai un de ce genre. Il est jeune, gracieux, appartient à la meilleure crevaille, ne se met pas le droit [1] dans l’œil et ne croit jamais que c’est arrivé.

De temps en temps, il m’honore de ses visites et de ses conseils.

(...) Je n’ajoute donc rien et je continue de copier la note « spectacle d’ouverture : le Soldat magicien, d’Offenbach, déjà joué à Ems.

« L’Arche Marion, d’Albéric Second, musique de Nibelle.

« Troisième pièce : Encore un acte d’Offenbach ! »

Il faudrait quelque chose de malin ici sur le maëstro... Je l’ai !... « M. Offenbach est la borne-fontaine... » Non, ce serait malhonnête ; cela voudrait dire que ses mélodies vont an ruisseau... « M. Offenbach est le coupe-toujours de la galette musicale. »

C’est très raide mais comme ce n’est pas moi qui signe...

(...)

Louis Leroy.

[1Sic.

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