On assure que mademoiselle Schneider vient de partir pour Nice.
Fait-elle exprès de quitter Paris au moment où Offenbach va donner sans elle deux grandes pièces jouées par mesdames Aimée, Bouffar, Van Ghell, Fonti, etc. ?
C’eût été pourtant un spectacle à ravir la pensée que de voir dans une avant-scène, à ces premières, mademoiselle Schneider, en bonne camarade, applaudissant ses rivales.
Jules Prével.
Si noua parlions un peu de l’opérette-féerie que doit concevoir et enfanter le ménage Sardou-Offenbach ?
Tout est parfaitement réglé, stipulé, sanctionné.
Sardou doit remettre à la Gaîté, fin mars prochain, un travail assez complet pour que l’on puisse déjà s’occuper des décors et des costumes.
II livrera la pièce entière, fin avril, au maestro Offenbach.
Celui-ci devra, dès fin mai, être fixé sur la partition, et sur ce qu’elle exigera de chanteurs, de choristes, d’instrumentistes, etc.
Enfin, il s’engage à l’avoir terminée et mise à l’étude le 15 août, dernier délai.
Un petit dédit de 30,000 fr ; par tête garantit l’exécution de ces clauses entre les parties.
Dernièrement, une jeune artiste qui doit débuter dans les Brigands, disait à une de ses camarades
– On croit que je suis bête – on se trompe.
– J’aime Offenbach.
– J’aime Meilhac.
– J’aime Halévy.
– Et chacun de ces messieurs croit qu’il est le seul adoré !
Gustave Lafargue.