1869

L’Année théâtrale

Dimanche 10 janvier 1869
Revue des douze mois de 1868(Suite)OCTOBRE
(...)
Le 6, aux Variétés, retour offensif de l’opérette-bouffe boudée depuis le Pont des Soupirs. Mais cette oseuse a, cette fois, à se défendre :
La Périchole, malgré ses doses heureuses de pétulance et d’émotion malgré l’attrait de mademoiselle Schneider, n’est d’abord qu’un demi-succès. Il lui faut quelques jours pour triompher.
(...)
E. Audray D.
La Périchole Le Pont des Soupirs

Petit courrier des théâtres

Dimanche 10 janvier 1869
Les Bouffes jouent ce soir l’Ile de Tulipatan pour la 100e fois. ___
On vient de traduire au Caire – par ordre du vice-roi d’Egypte – la Belle-Hélène en langue arabe.
Ce que produira un pareil travail, je n’ose me le figurer mais une chose curieuse sera de faire retraduire en français le texte arabe et de voir ce qui en sortira.
Du reste, les traducteurs auxquels on a imposé un pareille tâche ont rencontré des difficultés contre lesquelles leur bonne volonté et leur savoir se sont (…)
La Belle Hélène L’Île de Tulipatan

Échos de Paris

Lundi 18 janvier 1869
Grand dîner privé, le 14 janvier, 12, place Vendôme, chez M. Camille Collas, qui inaugurait ses splendides salons. Peu de monde – vingt-deux personnes seulement – mais des hommes d’esprit et un très beau contingent de jolies femmes.
Madame Camille Collas a fait les honneurs de son nouvel hôtel avec infiniment de grâce, et ses habitués du château de Morsang, résidence d’été de la maîtresse de maison, ont concouru joyeusement à pendre la crémaillère.
Chaque convive, en se mettant à table, (…)
La Périchole L’Île de Tulipatan

Courrier des théâtres

Jeudi 28 janvier 1869
Petites nouvelles. – (...) Au théâtre Louit, à Bordeaux, la Périchole est le succès de la saison. (...)
Jules Prével.
La Périchole

Courrier des théâtres

Dimanche 7 février 1869
Ce soir :
(...)
Aux Bouffes, représentation extraordinaire au bénéfice de madame Thierret et première représentation de l’Affaire du Plat-d’Etain, à-propos en un acte, de MM. Philippe Gille et Adrien Marx, musique de M. Offenbach ;
(...)
Jules Prével. ___
On nous écrit de Toulon que Madame Ugalde vient de créer de façon remarquable le rôle de la Périchole.
Cela ne nous surprend pas.
La Périchole [Projet non abouti (ou nom modifié)]

Courrier des théâtres

Samedi 23 octobre 1869
Une grande nouvelle !
Hier soir, à neuf heures, nous passions rue Laffitte, lorsque, à la hauteur du n° 5, nous rencontrâmes deux personnes qui marchaient d’un pas rapide, se glissant mystérieusement le long des maisons.
Nous reconnûmes M. Boulet, directeur de la Gaîté, et M. Emile Taigny, son régisseur général.
Dans notre quartier, à pareille heure !… Qu’est-ce que cela signifiait ?
Nous suivîmes ces deux personnages, et notre étonnement augmenta quand, au moment où ils s’arrêtèrent (…)
Le Roi Carotte

Théâtre du Gymnase

Mardi 2 novembre 1869
Première représentation de Froufrou, pièce en cinq actes, de MM. Henry Meilhac et Ludovic Halévy.
Quand le rideau fut tombé, et que M. Pujol eut, au milieu des applaudissements unanimes, proclamé le nom des auteurs, mon voisin de stalle, un homme d’âge dont la pantomime, réglée sur les péripéties du drame, m’avait vivement intéressé, me dit sur un ton de profonde surprise :
– Ai-je bien entendu ? Ces messieurs Meilhac et Halévy seraient-ils les mêmes dont j’applaudissais, hier soir, la (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Barbe-Bleue La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Mardi 2 novembre 1869
Nos confrères s’évertuent à répéter que Geneviève de Brabant va être reprise aux Variétés.
En effet, cet opéra sera joué par les pensionnaires de M. Bertrand... l’été prochain !
Mademoiselle Bouffar se retrouvera là tout à point pour chanter le rôle du page qu’elle remplit aux Menus-Piaisirs, et mademoiselle Aimée fera Geneviève.
Mais d’abord, place aux Brigands.
Une indisposition de M. Offenbach retardera peut-être d’une huitaine de jours la première représentation de cette pièce (…)
Les Brigands Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Lundi 8 novembre 1869
La goutte, cette maladie des heureux, fait encore des niches à J. Offenbach.
Voici que cette traîtresse qui, l’an dernier, ne s’en prenait qu’aux jambes du maestro trouve aujourd’hui que cette prise est trop maigre et s’attaque aux mains.
Il faut bien vite la mettre à la raison, mais cela exige des soins, et voici les Brigands et la Princesse de Trébizonde retardés jusqu’en décembre !
Pour parer à ce contre-temps, les Bouffes reprennent la Diva, et les Variétés Fleur de Thé.
Gustave (…)
Les Brigands La Princesse de Trébizonde La Diva

Courrier des théâtres

Mercredi 10 novembre 1869
Des Brigands d’Offenbach aux Brigands de Schiller il y a la distance... que vous voudrez. En attendant, voici une anecdote que M. Wilké nous raconte sur ceux de Schiller.
(...)
Jules Prével.
Les Brigands

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