Nous avons raconté hier l’accident arrivé à mademoiselle Schneider. La diva a adressé à cette occasion la lettre suivante au rédacteur en chef du Times :
Monsieur le rédacteur,
Voulez-vous me permettre d’avoir recours à la publicité de votre journal pour remercier le public de Londres ? Les marques de sympathie qu’il a daigné me prodiguer à l’occasion de l’accident dont j’ai failli être victime m’ont bien vivement touchée, et je croirais manquer à tous mes devoirs d’artiste si je ne lui adressais, par l’entremise de la presse, toujours si bienveillante pour moi, l’expression de ma sincère et profonde reconnaissance.
Veuillez agréer, monsieur le rédacteur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Schneider.
Gustave Lafargue.
