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Échos de Paris

Le Figaro – Samedi 25 janvier 1879

Nous n’avons pas pour nos lecteurs à faire l’éloge du Figaro. Cet éloge se fait de lui-même par la vogue soutenue du journal. Mais ce qui prouve bien la souplesse et la variété de l’esprit de nos collaborateurs ; c’est que le journalisme n’est pas leur unique spécialité.

Ainsi, nous constatons, avec une certaine coquetterie, que, lorsqu’il leur plaît de faire une excursion dans le domaine théâtral, ils ne réussissent pas moins que les auteurs de profession : depuis ces dix dernières années, ils ont donné, en commençant par l’Opéra et en fnissant par les petits théâtres d’opérettes, un certain nombre d’œuvres qui, toutes, ont eu du succès. Nous pouvons citer :

Au Théâtre-Français, Un mari qui pleure (Jules Prével) ;
Au Vaudeville, Plutus (Albert Millaud et Jollivet) ; le Péché véniel (Millaud) ;
A la Gaité, le Voyage dans la lune (Leterrier, Vanloo, Mortier, Offenbach)
Aux Bouffes, Madame l’Archiduc (Millaud, Offenbach) ;
A l’Odéon, Conrad ou la mort civile (adaptation d’Auguste Vitu) ;
Aux Variétés, les Trente millions de Gladiator (Labiche et Ph. Gille) ; le Manoir de Pictordu (Saint-Albin et Mortier) ; le Jeu de l’amour et du Hussard (Moinaux, Wolff et Bocage) ; les Charbonniers (Ph. Gille) ; Niniche (Hennequin et Millaud) ; le Grand Casimir (Prével et Saint-Albin) ;
A l’Opéra, Yedda (Ph. Gille, Mortier, Métra).

Sans compter une foule d’autres pièces que la critique n’a pas laissées passer inaperçues.

Le Masque de fer.

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