Amour sacré de la patrie
Pardon… c’est dans la Muette de Portici.
« Si je trouvais un mot plus cochon que cochon, je le mettrais ! »
Pardon… C’est dans Rabagas.
Arrivons donc à la Sorrentine.
Un p’tit bonhomme,
Un p’tit bonhomme,
Un p’tit botthomm’ pas plus haut qu’ ca !
Pardon… C’est dans Madame l’Archiduc.
Et c’est de la Sorrentine que j’ai à vous parler.
Il est vrai que l’opéra comique de MM. Jules Noriac, Jules Moinaux et Léon Vasseur nous a rappelé un peu les trois ouvrages que, malgré moi, je viens de citer.
(…) Quoi encore ?
Le bruit s’était répandu que la Sorrentine fourmillait d’allusions politiques.
On s’attendait à tout, car la politique se prête admirablement aux combinaisons de l’opérette.
Personne ne s’étonnerait, par exemple, en entendant M. Thiers, chanter comme Schneider dans la Grande Duchesse :
Que j’aime les militaires !
A entendre M. Paul de Cassagnac roucouler :
Ce n’est pas la peine assurément
De changer de gouvernement !
Où M. Rouher :
Faut qu’un courtisan s’incline.
Mais les auteurs n’ont pas été si loin que cela. (…)
Un Monsieur de l’orchestre.