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La Soirée Théâtrale – La Sorrentine

Le Figaro – Dimanche 25 mars 1877

Amour sacré de la patrie

Pardon… c’est dans la Muette de Portici.

« Si je trouvais un mot plus cochon que cochon, je le mettrais ! »

Pardon… C’est dans Rabagas.

Arrivons donc à la Sorrentine.

Un p’tit bonhomme,
Un p’tit bonhomme,
Un p’tit botthomm’ pas plus haut qu’ ca !

Pardon… C’est dans Madame l’Archiduc.

Et c’est de la Sorrentine que j’ai à vous parler.

Il est vrai que l’opéra comique de MM. Jules Noriac, Jules Moinaux et Léon Vasseur nous a rappelé un peu les trois ouvrages que, malgré moi, je viens de citer.

(…) Quoi encore ?

Le bruit s’était répandu que la Sorrentine fourmillait d’allusions politiques.

On s’attendait à tout, car la politique se prête admirablement aux combinaisons de l’opérette.

Personne ne s’étonnerait, par exemple, en entendant M. Thiers, chanter comme Schneider dans la Grande Duchesse :

Que j’aime les militaires !

A entendre M. Paul de Cassagnac roucouler :

Ce n’est pas la peine assurément
De changer de gouvernement !

Où M. Rouher :

Faut qu’un courtisan s’incline.

Mais les auteurs n’ont pas été si loin que cela. (…)

Un Monsieur de l’orchestre.

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