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Courrier des théâtres

Le Figaro – Dimanche 26 septembre 1875

M. Bertrand, ainsi que nous l’avons annoncé l’autre jour, a écrit Mlle Schneider pour la prier, en vaincu généreux, de venir vendre des fleurs ou des rafraîchissements au foyer des Variétés, le soir où aura lieu la representation au profit de la mère de Grenier.

Il lui a même envoyé, à son hôtel de l’avenue l’Impératrice, un ambassadeur chargé de rapporter la réponse de la diva.

Mais Mlle Schneider a trouvé assez étrange que l’on vint lui demander un pareil service dans un théâtre où l’on manqué de procédés à son égard au point de là mettre simplement à la porte. Elle a fait répondre par son valet de chambre au délégué de M. Bertrand.

– Dites qu’il n’y a pas de réponse !…

Mlle Schneider enverra son offrande au bénéfice de la mère de son ancien camarade, mais elle ne veut pas oublier la façon cavalière dont on lui a retiré un rôle qui devait faire suite à ses créations de la Belle Hélène, de Barbe-Bleue, de la Périchole et de la Grande Duchesse.

Jules Prével.

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