Le maréchal de Saxe, que l’opéra-comique d’Offenbach vient de remettre en scène, n’était pas d’une douceur exquise pour ses maîtresses non plus que pour ses gens.
Un jour, le domestique d’un colonel exaltait devant un de ses domestiques les qualités de son maître.
— Il est bon, il est poli, il est charmant ! Pourvu que je lui brosse bien ses habits, il est content.
— Et le mien, donc ! fit l’ordonnance du maréchal ; il est bien plus facile à vivre encore : il bat mon uniforme tous les matins, quand j’ai fini de battre le sien.
— Vraiment ? s’écria l’autre d’un air de doute.
— Mais oui !... Seulement, il faut que j’aie mon habit sur le dos.
Un Domino.