L’autre matin Offenbach qui s’ennuyait, a fait courir le bruit qu’il venait d’hériter de trois nièces et de cinq cent mille francs.
Il le disait tout haut, mais recommandait le secret.
— Jugez donc, disait-il, demain j’aurais pour un million de demandes de secours.
Le lendemain l’histoire était dans ce journal qui prend les nouvelles des autres où il les trouve.
La vérité est que le maëstro a hérite de trois petites nièces qu’il a admises à son foyer et qu’il aidera à grandir – car elles grandiront... Puisqu’elles sont espagnoles !
A propos d’Offenbach, on peut voir dans son salon, splendidement encadré, une lettre autographe que Rossini lui écrivit il y a quelques années, en sortant d’une représentation aux Folies-Marigny.
La voici textuellement :
« Mille compliments à Offenbach, le Mozart des Champs-Elysées.
Rossini. »
Qu’aurait dit le maestro défunt si le Mozart des Champs-Elysées lui avait répondu :
« Merci au Debillemont de Ventadour. »