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Folies-Dramatiques

Le Figaro – Jeudi 23 octobre 1879

Première représentation de Pâques-Fleuries, opéra-comique de feu Clairville et de M. Delacour, musique deo M. Lacome.

(...)

Dans un imbroglio dont les personnages sont toujours en mouvement comme s’ils avaient la lièvre, on voit passer des marionnettes, l’œil ne s’arrête sur aucun rôle où l’attention du spectateur puisse se fixer : tous deviennent égaux devant l’indifférence qui les a également accueillis. Maladresse insigne des auteurs ! Mme Simon-Girard, la prima donna de l’opérette aux Folies, n’est pas mieux traitée, par exemple, que Mlle Blanche Monthy, une débutante. La troupe des Folies-Dramatique ne brille, certes, ni par les grands chanteurs, ni par les comédiens originaux : encore les auteurs de Pâques-Fleuries devaient-ils, dans leur intérêt, tirer le meilleur parti possible des artistes qu’ils avaient sous la main. Le baryton Lepers s’était fait applaudir dans Madame Favart ; l’acteur Maugé est une bonne caricature, qui avait recueilli l’héritage de Milher dans les Cloches de Corneville. Le chanteur et le comédien restent, en dépit de leurs efforts, aussi maussades que leurs rôles.

(...)

Bénédict.

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