PROJETS DE PLAFONDS
La Comédie-Française d’abord, l’Opéra-Comique ensuite nous ont offert, et se sont offert des plafonds tout neufs sur lesquels des artistes, des peintres de talent ont exécute des allégories inspirées par l’histoire et le répertoire de ces deux théâtres.
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Pour ma part, je suis tellement persuadé qu’aucun d’eux ne reculera devant cette dépense, que je veux, dès aujourd’hui, présenter ici, à titre d’exemple, quelques projets de plafond qui conviendraient à merveille à certains de nos théâtres parisiens.
Voici quelques types de ma collection, choisis un peu dans tous des genres.
Variétés. Au milieu d’une verte clairière, Bertrand en Orphée joue de la harpe, et apprivoise des animaux variés, dans lesquels on reconnaîtra, grâce à l’habileté du peintre : la chatte, Judic ; l’écureuil, Chaumont ; le lion, Dupuis ; la girafe, Baron ; le lapin, Christian ; le singe, Daniel Bac ; l’ours, Chavanne ; le mouton, Léonce ; le jaguar, Lassouche ; la panthère, Angèle ; la colombe, Juliette Beaumaine ; la cocotte, Marguerite – j’en passe !... Dans les coins à gauche, le maestro Offenbach, au milieu d’une constellation de toutes les étoiles des Variétés, Schneider, Zulma Bouffar, Silly, Aimée, Heilbron et Judic (déjà nommée) ; – à droite, groupe mythologique : Hercule – Sarcey terrassant l’hydre de l’opérette.
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Un Monsieur de l’orchestre.