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La Soirée Parisienne

Le Gaulois – Lundi 30 décembre 1879

LE DIRECTEUR MÉLOMANE

On s’est beaucoup ému, dans le monde des théâtres, de ce qui est advenu l’autre jour à la Comédie-Française.

(...)

Alors on rétablira l’orchestre quitte à supprimer trois rangs de spectateurs et a construire de nouvelles baignoires pour se rattraper. On ouvrira les bras aux lauréats du concours Cressent ; on commandera des ouvrages inédits à Offenbach, à Lecocq, à Serpette et à Cœdès. Les artistes des autres théâtres de chant viendront jouer en représentations ; les vers de M. de Bornier et de M. Paul Delair seront transformés en vers d’opéra-comique. Mlles Piccolo, Léa d’Asco, et Becker deviendront sociétaires de la Comédie-Musicale-Française avec cette clause dans leur traité, qu’elles pourront être forcées de donner des représentations à Londres. Et enfin, lorsque M. Perrin aura ainsi comblé ses vœux les plus chers, lorsque de ses anciens collaborateurs il n’aura conservé que Mlle Reichemberg, lorsqu’il aura mis successivement tous les classiques en musique profane...

Il remontera avec joie une nouvelle opérette militaire dont la musique sera de Planquette, et qui ne ressemblera ni au Régiment qui passe, ni aux Voltigeurs de la 32e.

Frimousse.

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