On a pu lire ces jours-ci, dans presque tous les courriers de théâtre, une note annonçant que la Gaîté allait monter, pour succéder aux Brigands, une grande féerie nouvelle intitulée le Marquis de Carabas.
Personne ne s’y est trompé. On a reconnu sous cette appellation le Chat Botté, féerie, jouée chez M. Weinschenck, pendant la saison dernière, et que ce directeur se propose de nous offrir, plus ou moins revue et corrigée, en guise de Marquis de Carabas.
(...)
De cette façon, on combine les avantages d’une reprise avec ceux d’un spectacle inédit.
L’utilité d’une telle combinaison n’échappera à aucun directeur : Tous, petits, grands et moyens, depuis M. Halanzier jusqu’à M. X. (ne vexons personne !) s’empresseront de suivre l’exemple de leur confrère de la Gaîté.
Nous verrons alors :
(...)
Aux Bouffes. La Grande Duchesse devenir L’Amour du Panache ;
A la Gaîté. Les Brigands devenir Les Carabiniers ;
(...)
Aux Folies-Dramatiques. Madame Favart devenir M. Favart ;
(...)
Un Monsieur de l’orchestre.
