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On a passablement travaillé aux Bouffes-Parisiens, et, bien que les pièces nouvelles n’aient pas beaucoup réussi, l’année n’y a point été mauvaise, grâce à la reprise – permise pour la première fois à Paris depuis 1870 – de la Grande-Duchesse de Gérolstein (5 octobre). Les opérettes ou opéras bouffes nouveaux sont les suivants : Babiole, trois actes, paroles de MM. Clairville et Gastineau, musique de M. Laurent de Rillé (16 janvier) ; Maitre Peronilla, trois actes, parole de M. X...., musique de M. J. Offenbach (13 mars) ; le Pont d’Avignon, trois actes, paroles de M. Liorat, musique de M. Ch. Grisart (3 septembre).
Les Folies-Dramatiques ne pouvaient pas ne pas reprendre la Fille de madame Angot pendant l’Exposition. M. Cantin n’y a point manqué. La nouveauté de l’année, à cet heureux petit théâtre, c’est Madame Favart, opéra comique en trois actes, paroles de MM. Duru el Chivot, musique de M. J. Offenbach (28 décembre). L’auteur de la Grande Duchesse y a retrouvé sa verve dès bons jours.
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Ch. Bannelier.
(La fin au prochain numéro.)