5 janvier 1879
Madame Favart, opéra comique en trois actes, paroles de MM. Duru et Chivot, musique de M. J. OFFENBACH. – Première représentation, samedi 28 décembre 1878.
Pour qui voit marcher les choses de la musique, il y a des modes que le public et les auteurs suivent d’une manière inconsciente. Nous sommes, pour l’opérette, en plein dix-huitième siècle : la musique marche en talons rouges, ses valses se changent en menuets, tout sent autour d’elle la poudre à la maréchale. Hier, c’était la Camargo (…)
Madame Favart
La Jolie Parfumeuse
5 janvier 1879
Les Bouffes-Parisiens donneront, cette semaine, la première représentation de la Marocaine, le nouvel opéra bouffe d’Offenbach.
La Marocaine
12 janvier 1879
(...)
On a passablement travaillé aux Bouffes-Parisiens, et, bien que les pièces nouvelles n’aient pas beaucoup réussi, l’année n’y a point été mauvaise, grâce à la reprise – permise pour la première fois à Paris depuis 1870 – de la Grande-Duchesse de Gérolstein (5 octobre). Les opérettes ou opéras bouffes nouveaux sont les suivants : Babiole, trois actes, paroles de MM. Clairville et Gastineau, musique de M. Laurent de Rillé (16 janvier) ; Maitre Peronilla, trois actes, parole de M. (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Maître Péronilla
Madame Favart
12 janvier 1879
Les Bouffes-Parisiens donneront, demain lundi, le nouvel opéra bouffe d’Offenbach, la Marocaine.
La Marocaine
19 janvier 1879
La Marocaine, opéra bouffe en trois actes, paroles de M. Paul Ferrier, musique de M. Jacques Offenbach. – Première représentation, le lundi 13 janvier.
Un opéra bouffe a-t-il absolument besoin de la collaboration de deux auteurs ? M. Ferrier, homme d’esprit et de talent, a-t-il été mal inspiré pour cette fois ? Nous ne savons. Toujours est-il que nous trouvons difficilement le courage de raconter à nos lecteurs les aventures de Fatime, du sultan Soliman et du grand Vizir Ottokar (pourquoi (…)
La Marocaine
26 janvier 1879
Les Bouffes-Parisiens ont repris hier soir la Grande Duchesse. C’est à Offenbach qu’on en appelle d’un insuccès d’Offenbach, ou plutôt de son librettiste .
La Grande-Duchesse de Gérolstein
13 avril 1879
Mémoire lu à l’Académie de la nouvelle-Lutèce le 13 avril 2879 par Eusebius Florestan, Secrétaire perpétuel.
(...)
Je passerai rapidement sur les premières années du séjour de Beethoven à Vienne. Il travailla avec ardeur, écrivit beaucoup d’ouvrages, mais ne parvint que difficilement à vaincre l’indifférence du public. Tous les hommes de génie ont passé par là. « C’est une vieille histoire », dit un ancien grand poëte, Henri Heine, « mais qui est toujours nouvelle, et celui à qui elle (…)
11 mai 1879
M. J. Offenbach donnera chez lui, le dimanche 18 mai, une audition d’importants fragments de son opéra fantastique nouveau, les Contes d’Hoffmann.
Les Contes d’Hoffmann
18 mai 1879
M. Théodore Ritter a présenté au public, vendredi dernier à la salle Pleyel, une de ses élèves, Mlle Adèle Barbé, qui toute jeune encore (elle a à peine 11 ans), promet déjà une artiste. (...) – Mlle Marguerite Ugalde, fille de la célèbre cantatrice, débutait aussi ce même soir ; elle a dit d’une façon charmante un air de Paul et Virginie et une mélodie d’Offenbach. Intelligente et douée d’une jolie voix, elle a été à trop bonne école pour ne pas réussir. * * *
L’ouverture du concert (…)
25 mai 1879
Dimanche dernier, M. Offenbach réunissait chez lui un public nombreux, vrai public de premières ; critiques, artistes, musiciens, peintres , se pressaient dans les salons du maestro pour entendre d’importants fragments de sa partition les Contes d’Hoffmann. MM . Michel Carré et Barbier écrivirent jadis sur ce sujet une pièce , qui fut représentée à l’Odéon : elle plut à Offenbach, qui voulut la mettre en musique. Cette féerie, composée en vue du Théâtre-Lyrique, fut naturellement reçue par (…)
Les Contes d’Hoffmann
La Belle Hélène
La Grande-Duchesse de Gérolstein