Vous souvient-il encore de Mathilde Lassenv, cette jolie, excentrique des Délassements et de l’Eldorado ?
La folle blondine nous revient de Russie, toute constellée de diamants, mais toujours éprise de la cascade parisienne.
Saint-Pétersbourg nous la renvoie pour la reprendre et l’engager à son Théâtre-Français, quand elle aura fait une saison sur quelques scènes de Paris.
Si nous étions Offenbach ou un des directeurs des Variétés, des Menus-Plaisirs ou de l’Athénée, nous aurions bientôt fait d’enrôler cette irrégulière, qui a un vrai tempérament d’artiste et comprend à merveille le genre bouffe.
Jules Prével.