M. Jouvin a profité de la représentation de l’Amour et son carquois à l’Athénée pour raconter en quelques lignes, dans la Situation, comment le vaudeville s’est peu à peu transformé pour finir... en musique :
« Né malin, mais gueusant sa vie durant, le vaudeville s’était contenté de feuilleter la Clef du Caveau et d’attraper, par-ci par-là, une chanson, un refrain en écoutant aux portes... de l’Opéra-Comique : l’opérette mit son ambition et sa dignité à ne rien devoir à personne. « Ma guitare n’est pas grande, se dit-elle, mais je chante avec ma guitare. » Le frère avait pris une chambre au mois chez les compositeurs à la mode ; la sœur voulut avoir une maison à soi, qu’elle fit meubler par les tapissiers à la mode, MM. Hervé et Jacques Offenbach. »
(...)
Jules Prével.
