1867

Théâtres

Mercredi 19 juin 1867
Le théâtre des Variétés vient d’inaugurer une nouvelle feuille de location – celle des dimanches.
Dimanche prochain, on jouera la Belle Hélène, avec mademoiselle Tautin et M. Dupuis.
Jules Prével.
La Belle Hélène

Théâtres

Jeudi 20 juin 1867
Savez-vous comment on appelle mademoiselle Schneider depuis qu’elle a été engagée au Châtelet ?
– La grande duchesse de Gerhostein.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Vendredi 21 juin 1867
C’est décidément Gerpré qui conservera, dans la reprise de la Belle Hélène, le rôle de Paris. Dupuis a réclamé son unique jour de repos par semaine.
(...) ___
Les trois petites pièces nouvelles qui seront joutées au Palais-Royal après la Vie parisienne, sont : la Grammaire, de M. Labiche, pour la rentrée de M. Geoffroy et les débuts de mademoiselle Worms ; la Puce à l’oreille, de MM. Thiboust et Siraudin, pour les débuts de Désiré ; et la Graine d’épinards, de M. Nuitter, pour les (...)
La Belle Hélène La Vie parisienne

Théâtres

Dimanche 23 juin 1867
Les soixante premières représentations de la Grande Duchesse de Gérolslein ont produit une somme de 281,643 fr. 50 c.
Ce chiffre donne une moyenne de 4,677 fr. 40 cent.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Lundi 24 juin 1867
Ce soir, aux Variétés, reprise de la Belle Hélène.
Jules Prével.
La Belle Hélène

Théâtres

Mardi 25 juin 1867
Lebel recevra ces jours-ci l’envoi de ses camarades des Variétés.
Ils ont, jusqu’à ce jour, réuni 105 fr.
Offenbach a voulu en être.
On n’attend plus que l’offrande de la grande-duchesse : entre souverains, l’assistance est de tradition.
* * *
Hier soir, aux Variétés, reprise de la Belle Hélène.
Recette authentique : 4,703 fr. 50 c.
Mademoiselle Tautin a très bien joué et chanté.
M. Gerpré était paralysé par l’émotion.
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Plusieurs journaux annoncent que M. Brasseur va (...)
La Belle Hélène La Vie parisienne

Théâtres

Mercredi 26 juin 1867
A l’Opéra-Comique, les deux premiers actes de Robinson Crusoé sont sus et définitivement mis en scène.
Le troisième est à l’étude, sous la direction même d’Offenbach.
Mais, nous l’avons dit, le congé de M. Montaubry, commençant le 1er juillet, ajourne la pièce au mois de septembre.
Puis, comme il est facile d’augurer déjà un succès, on pourrait bien la réserver pour la pleine saison d’hiver, c’est-à-dire en octobre ou novembre.
(...)
___
L’administration du Palais-Royal nous (...)
La Vie parisienne Robinson Crusoé

Paris au jour le jour

Mercredi 26 juin 1867
M. Alexis Azevedo, avec une admiration contenue, cite un mot – est-ce un mot – de Rossini sur son hymne qu’un auditeur indiscret m’affirme être absolument stérile et nul.
Ce n’est ni du Bach, ni de l’Offenbach.
Le glorieux fétiche a fait mieux et plus méchant.
Francis Magnard.

Théâtres

Vendredi 28 juin 1867
Monsieur le rédacteur
Permettez-moi de rectifier une petite erreur commise dans la note que vous avez publiée à propos de mon engagement au Palais Royal.
Cette rectification sera courte, il me suffira tout simplement de reproduire les clauses de mon engagement. Les voici :
1° Mademoiselle Alphonsine est engagée à raison de 14,000 fr. par année ;
2° Cet engagement commencera le 1er avril 1868, et finira le 31 mars 1873 ;
3° Il sera en outre alloué à mademoiselle AIphonsine : 1° 10 (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Samedi 29 juin 1867
Par le beau temps d’hier soir, nos scènes de genre ont eu des fortunes diverses.
Le Gymnase et le Vaudeville, restés fidèles à la comédie, ont assez souffert ; les Variétés, sous l’invocation d’Offenbach, ont bravé la chaleur.
La recette des Variétés était, à neuf heures et demie, de 4,900 fr,, et il y a toujours, à partir de cette heure, une petite recette dans la soirée.
Ces situations comparatives prouvent que les provinciaux et les étrangers alimentent surtout nos théâtres et (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

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