1880

Courrier des théâtres

Samedi 21 août 1880
Mercredi 25 août doit avoir lieu à Etretat, une cérémonie religieuse dont le but est l’achat d’un orgue. Notre grand chanteur Faure doit s’y faire entendre dans plusieurs morceaux. Les chœurs seront dirigés par M. E. Masson. L’orgue sera tenu par M. Aujuste Offenbach, fils du maestro. Jules Prével.

Courrier des théâtres

Dimanche 22 août 1880
(…) Le Beau Nicolas succédera à la Fille du Tambour-Major. Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Lundi 23 août 1880
Indiscrétion. La partition des Contes d’Hoffmann, d’Offenbach, vient d’être acquise par l’éditeur Choudens, au prix de 50,000 francs, dont 25,000 payables à la première représentation. Jules Prével.
Les Contes d’Hoffmann

Courrier des théâtres

Vendredi 27 août 1880
Madame Simon-Girard, retour de Lyon et de Genève reprend le rôle qu’elle a créé avec tant de succès dans la Fille du tambour-major. (…) ___
Mercredi dernier, à Etretat, cérémonie religieuse de l’effet le plus saisissant. Le but était l’achat d’un orgue pour la vieille église. A la suite d’un sermon remarquable du R. P. Milon, de l’ordre des Dominicains, Faure a chanté, avec sa virtuosité habituelle, plusieurs morceaux dont voici les principaux : Le Pater Noster, de Niedermeyer, qui a été (...)
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Samedi 28 août 1880
(…) Belle Lurette succédera, fin septembre, à Giroflé Girofla. Les études de la nouvelle pièce d’Offenbach, que l’on dit ravissante, sont [1] poussés [2] très activement. La partition du maestro est complètement terminée et livrée. Il y a quelques jours, M. Offenbach l’a jouée presque toute entière devant un petit cercle d’amis : Meilhac, Halévy, Wolff, Messonier, Gérôme, Detaille, Jules Barbier, etc. – C’est encore plus joli que la Vie Parisienne ! s’est écrié Meilhac. Les trois décors de (...)
Belle Lurette La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Dimanche 29 août 1880
Au moment où les troupes nomades de l’été viennent reprendre à Paris leurs quartiers d’automne, M. Gustave Leroy, le directeur lyrique du Château-d’Eau, par, lui, pour les côtes normandes : il va glaner en septembre après la moisson d’août. Il se pourrait néanmoins que sa récolte fut assez bonne, car c’est la Fille du tambour-major qu’il emporte avec lui, et les artistes qu’il emmène sont MM. Gabel, Duchateau, Mlles Cottin, Tauffenberger, qui ne sont pas tout à fait des inconnus. Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Jeudi 2 septembre 1880
En attendant que le théâtre des Menus-Plaisirs ressuscite sous une autre étiquette, rappelons à nos lecteurs, en quelques lignes, les nombreuses directions qui s’y sont succédé. (…) 1° Son fondateur, M. Gaspari, venait de Bobino. (…) Il joua entres autres pièces, (…) Geneviève de Brabant, opérette d’Offenbach, qui, agrandie, passa plus tard à la Gaîté. (…) Jules Prével.
Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Samedi 4 septembre 1880
Le secrétaire des Folies-Dramatiques a reçu avant-hier, pour la Fille du tambour-major, une demande de places signée Alfred Tencé, du Figaro. Papier à en-tête du journal, carte de visite, rien n’y manquait… si ce n’est l’écriture même de M. Tencé. M. Delilia donna les billets de faveur, mais au moment où deux jeunes gens, qui s’en étaient servis pour entrer le soir aux Folies applaudissaient aux exploits de Mlle Monthabor, on vint les prier de passer au secrétariat. Là, après une verte (...)
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Dimanche 5 septembre 1880
Dépêche de Dieppe :
« Hier soir vendredi, première de Madame Favart au Casino. Salle comble. Enorme succès pour Mlle Bélia. L’étonnante artiste a joué et chanté avec le charme et le brio qui ont fait sa réputation à l’Opéra-Comique. »
Jules Prével.
Madame Favart

Lettre de Bruxelles

Mercredi 8 septembre 1880
(…) Par la chaleur torride qu’il fait, n’est-ce pas une chose étrange que de recevoir des directeurs de théâtres des avis annonçant la réouverture de la « saison d’hiver » ? Cette surprise, tous les directeurs bruxellois viennent de nous la faire. La Monnaie a rouvert par Jérusalem ; les Galeries ont repris la Fille du Tambour-Major ; les Fantaisies-Parisiennes, la Fille de Madame Angot, avec Luigini, en attendant la reprise de Fatinitza. (…) Perkéo.
La Fille du tambour-major

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