1880

La Soirée Théâtrale – L’arbre de Noël

Jeudi 7 octobre 1880
Les féeries nouvelles sont rares.
(…) Justement, la pièce que M. Cleves nous offre ce soir est l’œuvre des auteurs du Voyage dans la lune, la dernière féerie nouvelle qui ait été jouée à Paris. (…)
LES INTERPRÈTES
ZULMA BOUFFAR. – Les auteurs de l’Arbre de Noël n’ont eu garde d’oublier l’immense succès de la spirituelle artiste dans leur Voyage dans la Lune, notamment dans les fameux couplets des Charlatans. (…)
Un Strapontin de l’Orchestre.
Le Voyage dans la lune

Un hommage à Offenbach

Vendredi 8 octobre 1880
Au moment où la tombe vient de se refermer sur Offenbach, il a semblé au Figaro qu’il devait un témoignage public à l’ami regretté et en même temps au plus parisien, au plus spirituel, au plus original des compositeurs de ce siècle. Ne voulant pas se permettre l’initiative d’un monument en l’honneur du maître, – droit sacré, consolation suprême qui n’appartient qu’à la famille –, le Figaro, avec le concours de quelques amis d’Offenbach, va faire exécuter un buste en marbre, qu’il se (...)

Les obsèques

Vendredi 8 octobre 1880
Au Domicile Mortuaire Dès neuf heures et demie du matin, une foule nombreuse d’amis se trouvait réunie dans le salon attenant à la chambre mortuaire, dans les escaliers et sous le vestibule de la maison qu’habitait Offenbach, au n°8 du boulevard des Capucines. A côté du corps du défunt, que l’on avait exposé, un prêtre lisait les prières des morts.
Un peu avant dix heures moins un quart, le cercueil est descendu et placé sur le corbillard, aux angles duquel les employés des Pompes (...)
Les Contes d’Hoffmann La Fille du tambour-major La Chanson de Fortunio Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Madame l’Archiduc [Œuvre instrumentale] Le Papillon (ballet)

Premières représentations

Vendredi 8 octobre 1880
(…) PORTE-SAINT-MARTIN. – L’Arbre de Noël, féerie en trois actes et trente tableaux, par MM. Leterrier, Vanloo et Arnold Mortier. Les auteurs du Voyage dans la lune avaient réussi une première fois à écrire une pièce fantastique qui ne fût pas une féerie, et une pièce originale qui restât aussi amusante qu’un conte bleu. (…) Auguste Vitu.

Courrier des théâtres

Vendredi 8 octobre 1880
Matinées de dimanche prochain : (…) Aux Folies-Dramatiques, la Fille du tambour-major. Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Échos de Paris

Samedi 9 octobre 1880
Nous avons voulu rendre à la dernière demeure d’Offenbach la visite du lendemain des funérailles.
Bien qu’il se trouve au septième rang dans la première petite allée donnant sur le chemin des Gardes, le caveau de la famille Alcain, où repose Offenbach, est en ce moment facile à découvrir. Les fleurs en effet recouvrent entièrement la petite chapelle, et se voient de fort loin. Aux angles, quatre grandes couronnes de fleurs ; sur le faîte et à toutes les saillies, des bouquets et des (...)

Le buste d’Offenbach

Samedi 9 octobre 1880
En présence du nombre considérable d’adhésions qui nous sont venues pour le projet que nous avons indiqué hier de faire exécuter un buste en mémoire d’Offenbach, un comité a été formé pour régler les détails de son inauguration. La première préoccupation a été le choix du statuaire ; notre choix s’est tout naturellement porté sur M. Franceschi qui était indiqué et par son talent si distingué, et par les relations d’étroite amitié qu’il entretenait avec Offenbach. Nous avons été chez M. (...)

Paris au jour le jour

Samedi 9 octobre 1880
(…) Terminons par un mot d’Offenbach : il est cité par Goliath, le nouveau chroniqueur du Soir :
J’ignore si en dehors des Contes d’Hoffmann et de Belle Lurette, deux partitions absolument terminées, Offenbach laisse d’autres œuvres en préparation ; je sais seulement que beaucoup de morceaux détachés, qui n’ont pu trouver place jusqu’au ici dans ses pièces, ont été mis de côté par lui, et que dans ses jours de bonne humeur, il disait volontiers à ses intimes, en montrant le portefeuille (...)
Les Contes d’Hoffmann Belle Lurette

La Soirée Théâtrale – Le beau Nicolas

Samedi 9 octobre 1880
Le Beau Nicolas est non-seulement le début, aux Folies-Dramatiques, des librettistes de Giroflé et de la Petite Mariée, c’est aussi le début directorial de M. Blandin seul, de M. Blandin amputé de M. Cantin. M. Blandin début à Paris, mais non dans la carrière ; M. Blandin a été directeur en province ; il y a gagné beaucoup d’argent ; M. Blandin a été sous-directeur aux Folies pendant son association avec M. Cantin, mais celui-ci ne lui laissait rien à faire… qu’à encaisser sa grosse part (...)
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Samedi 9 octobre 1880
J’ai une bonne nouvelle à annoncer aux auteurs dramatiques :
MM. Peragallo et Roger viennent de recevoir de Saïgon les premiers droits d’auteurs que l’on ait touchés en Chine !
A ces droits sont joints quelques programmes du théâtre de Saïgon imprimés en français : ils ressemblent aux programme de nos vielles de province. J’y trouve, parmi les pièces représentées le plus souvent pendant la saison dernière : la Fille du régiment, Galathée, les Noces de Jeannette, les 37 sous de M. (...)
La Belle Hélène La Jolie Parfumeuse Le Mariage aux lanternes Tromb-Al-Ca-Zar Monsieur Choufleuri restera chez lui…

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