La troupe impériale du Taïcoun.
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Nos acrobates européens ont des paillettes cousues au costume, des maillots, pour cacher ou pour faire valoir leurs formes, de l’afféterie dans la mise et une grâce de convention. Les acrobates japonais sont vêtus comme des chefs de bureau. Supérieurs à Léotard, qui a l’air d’un auditeur au conseil d’Etat, en vacances dans l’île de Croissy, ils ont la gravité de fonctionnaires en mission, et avant chaque tour, ils s’inclinent jusqu’à terre avec une souplesse d’échine qui ravirait le roi Bobèche de Barbe-Bleue ; mais leur musique ne vaut pas celle d’Offenbach.
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L. Ulbach.