Parlons, il en est temps, du traité que MM. Jacques Offenbach, Hector Crémieux et Etienne Tréfeu viennent de signer avec M. Gaspari, directeur des Menus-Plaisirs.
M. Gaspari a obtenu d’Offenbach une grande pièce pour la saison d’hiver !
Ce sera, à coup sûr, une bonne affaire pour les Menus-Plaisirs.
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La négociation, – entamée dès le 6 juin dernier, et confiée alors à notre discrétion, – a été laborieuse.
Tout n’est terminé et définitif que depuis deux jours.
Il fallait, en effet, choisir la pièce, arrêter les conditions de date, d’exécution, etc. ; racheter à un collaborateur ses droits antérieurs et obtenir de lui une renonciation en règle.
En l’absence d’Offenbach, toutes ces formalités ont pris du temps.
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Malgré les indiscrétions impatientes et maladroites de nouvellistes trop empressés et renseignés par le portier ou le gazier du théâtre, nous n’avons rien voulu dire avant d’être relevé de notre vœu d’absolue discrétion.
Dédommageons-nous aujourd’hui.
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Tout est donc signé ; des engagements vont se faire, mais on attendra le retour d’Offenbach, annoncé pour le 31 juillet.
La pièce en question sera... Geneviève de Brabant, mais l’ébauche, des anciens Bouffes ne servira que de maquette, et paroliers et musiciens refont une pièce en onze tableaux, absoment [1] nouvelle et toute d’actualité.
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MM. Crémieux et Tréfeu, seuls auteurs du nouveau livret, se livreront à toutes les charges de la fantaisie, à toutes les finesses de l’allusion.
Il nous réservent un Golo qui sera photographié d’après M. de Bismark, sans retouche à craindre de la censure.
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Bref, ce sera un ancien thème remis sur des variations absolument nouvelles.
A quand la première ? Attendez novembre.
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Jules Prével.
