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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 23 mars 1877

La Porte-Saint-Martin fait relâche depuis trois jours pour les répétitions des Exilés, de M. Eugène Nus. (…)

Il résulte de tous ces renseignements puisés à bonne source, que les Exilés ne sont pas, comme certains le pensent, un drame historique, qui doit faire pendant à Patrie. C’est une pièce contemporaine, très intéressante, dit-on, et très émouvante, mais où l’auteur de la Haine n’apparaît qu’à titre officieux, dans la coulisse, et se considère comme si peu mis en cause personnellement, qu’il disait a l’un de nous, à ce propos :

– Les Exilés !… j’irai les voir dans la salle, à la première !

Pour qui sait que, les soirs de ses premières, Sardou se cacherait dans une cave, ce n’est point là le cri d’un père !…

Jules Prével.

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