Mlle Schneider nous adresse la lettre suivante :
Ce 21 août 1875.
Mon cher monsieur Lafargue,
En ouvrant mon Figaro, ce matin, j’y lis une petite histoire me concernant. Je ne veux pas ennuyer ni distraire le public de mes dissentiments, je tiens seulement à vous déclarer d’une manière formelle que, d’un bout à l’autre, vous avez été induit en erreur, et que le seul point exact de votre article est que j’ai dû assigner mon directeur devant le tribunal auquel je laisse le soin d’apprécier nos différends ;
Recevez, etc.
SCHNEIDER.
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Mlle Schneider nous permettra de lui dire que ce n’est pas un conte que nous avons publié hier, mais une histoire vraie que nous maintenons et qu’il sera facile de vérifier dans quinze jours, car voici la petite note qu’on nous communique :
La demande de Mlle Schneider contre la direction du théâtre des Variétés a été appelée à l’audience de ce jour, elle tend à la résiliation d’un prétendu engagement et en 50,000 francs de dommages-intérêts. Me Schayé, agréé, s’est présenté pour la direction des Variétés.
L’affaire a été continuée à quinzaine.
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MM. Leterrier, Vanloo et Mortier ont lu hier, aux artistes de la Gaité, leur grand opéra-féerie le Le Voyage dans la lune, dont les répétitions commenceront dès lundi pour être menées avec la plus grande activité. La musique d’Offenbach est très avancée et on la dit des mieux réussies.
Gustave Lafargue.
