Un poète a célébré, sur un air d’Offenbach bien connu, les infortunes ambulatoires du sire de Gambetta et de son écuyer Spuller.
Air du Brésilien :
IGambettase met en voyage,
Il a pris le chemin de fer (bis).
Qui est-c’ qui porte son bagage ?
C’est Spuller, amis, c’est Spuller (bis).
Les voilà parcourant les villes,
Croyant mettre tout aux abois ;
Mais les habitants fort tranquilles
Comme des glaciers restent froids.
En lui disant tout bas :
L’enthousi
L’enthousi
L’enthousiasme ne va pas,
Gambetta ne répondait pas.II
A Bordeaux vite ils arrivèrent
Et filèr’nt en faisant leur né (bis)
De Pau à Bayonne ils décampèrent
Sans avoir seulement éternué (bis)
On les vit un instant à Tarbe
Ils y jetèr’nt un froid de loup.
Gambetta se frottait la barbe
D’un air pas satisfait du tout.
Spuller le suivait à quinze pas
En lui disant tout bas
L’enthousi
L’enthousi
L’enthousiasme ne va pas.
Gambetta ne répondait pas.III
On se moqua d’eux à Toulouse,
Quoiqu’ils aient demandé tout l’temps (bis)
Monsieur le maire et son épouse,
Sont-ils satisfaits et contents ? (bis)
Dans les Pyrénées-Orientales,
Sur le front des deux compagnons,
Les habitants qu’aim’nt les scandales
De pomm’s leur jetèr’nt des trognons.
Spulier ouvrit son en-tout-cas
En s’écriant tout bas
L’enthousi
L’enthousi
L’enthousiasme ne va pas.
Nos amis sont des galapias !
LE MASQUE DE FER.