(…) Saluons donc, en passant, la mémoire de ce malheureux confrère et allons aux Variétés où l’on a repris la Vie parisienne.
L’opérette ne se jouera que peu de jours. Lundi prochain, mardi au plus tard, on donnera la revue qui formera avec un ou deux petits actes suffisamment attrayant. On y verra Berthelier en Guignol, Barron en Gnafron, puis Berthe Legrand qui imitera Zulma Bouffar dans la fameuse scène des charlatans du Voyage dans la Lune. On y verra aussi…
Mais parlons de la Vie parisienne.
A la jolie petite baronne de Gondremarck qui s’appelle à la ville Alphonsine Demay, à la grande et élégante Julia Georges qui chante avec goût les couplets de Métella, M. Bertrand vient d’ajouter deux nouvelles recrues : Mlle Dartaux qui a débuté dans le rôle de la gantière et Mlle Angèle qui succède à la pauvre Berthal dans le rôle de la femme de chambre Pauline.
Mlle Dartaux a une jolie voix ; elle enlève avec crânerie la tyrolienne et surtout l’air à boire.
Vous vous le rappelez cet air à boire célèbre :
Tout tourne !
Eh bien, un jeu de société très en faveur pour le moment consiste à le chanter avec les paroles de la Marseillaise. C’est extrêmement drôle. Essayez.
Mlle Angèle, une transfuge de la Gaîté, a gentiment joué sa scène avec Dupuis. Mlle Angèle pourra rendre des services aux Variétés, mais j’espère bien que, de temps en temps, on nous la montrera en Vénus – comme dans Orphée aux enfers.
(…)
Un Monsieur de l’orchestre.
