Jeudi de la semaine dernière le théâtre Français de Nice a donné, devant une salle resplendissante de toilettes, la première représentation de la Périchole, au bénéfice de Mlle Honorine qui jouait le rôle principal. La charmante musique de cette dernière oeuvre d’Offenbach a été fort goûtée et les plus vifs applaudissements ont accueilli chaque morceau. Après la fameuse lettre de la Périchole, dite avec beaucoup de sentiment par Mlle Honorine, les bravos, les bis, les rappels ont éclaté sur tous les points de la salle, accompagnés d’une pluie de bouquets offerts à la jeune artiste. Elle a du reste été merveilleusement secondée par M. Ducos (Piquillo) et Vincent (le Vice-Roi). M. Avette doit être félicité du soin avec lequel il a monté la pièce.
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Le 2e bal masqué de l’opéra n’a pas été moins animé que le premier ; Strauss y a fait jouer pour la première fois son quadrille sur la Périchole qui a fait fureur. — Une belle valse de M. Eugène Tarbé a fait également sensation au 3e et sera certainement une des vogues de l’hiver.
