Nous avions bien jugé hier :
L’engagement qui liait mademoiselle Schneider au théâtre du Châtelet a été rompu d’un commun accord par M. Hostein et sa pensionnaire. Le soir même de cette rupture, un traité a été signé entre cette dernière et M. Hippolyte Cogniard ; et samedi prochain, 18, l’affiche des Variétés portera (reprise) de Barbe-Bleue, pour la rentrée de mademoiselle Schneider et celle de M. Dupuis.
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Les Belges, souvent si amers dans leurs appréciations des auteurs et des artistes français, méritent un bon point que nous leur accordons volontiers.
Vendredi dernier a eu lieu, à Bruxelles, la dernière représentation de la Grande Duchesse. Les abonnés ont gracieusement offert à mademoiselle Rose Bell un splendide bouquet attaché avec des rubans tricolores, lui rappelant sa nationalité. On lui a également remis sur la scène une magnifique bague enrichie de diamants, au milieu de bravos enthousiastes.
À la suite de cette ovation, les habitués ont présenté au directeur une pétition collective tendant à obtenir que notre gracieuse compatriote restât encor un mois à Bruxelles. Naturellement, le directeur s’est empressé de répondre favorablement à cette demande.
Alfred d’Aunay.
