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Théâtres

Le Figaro – Mercredi 12 décembre 1866

Le Chien du Jardinier et Lalla Roukh consolent de bien des Voyages en Chine. Qui donc ose prétendre que le genre de l’Opéra-Comique soit usé, et qu’il n’y ait plus de salut hors de la Vie parisienne ?

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Voici les recettes de la Vie parisienne au théâtre du Palais-Royal, de la vingt et unième à la quarantième représentation :

fr. c. fr. c.
21e 4,229 75 31e 4,204 25
22e 4,238 25 32e 4,221 75
23e 4,224 75 33e 4,280 25
24e 4,231 25 34e 4,207 75
25e 4,206 25 35e 4,140 75
26e 4,288 25 36e 4,207 25
27e 4.203 75 37e 4,236 25
28e 4,216 25 38e 4,189 25
29e 4,203 25 39e 4,231 75
30e 4,020 50 40e 4,267 25

C’est un total de 84,248 fr. 75 c. pour vingt représentations, soit une moyenne de 4,212. Or, une recette de 4,200 francs est, au théâtre du Palais-Royal, une recette tout à fait exceptionnelle, et, pour avoir un pareil chiffre, il faut faire chaque jour 4,000 francs de location.

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Êtes-vous curieux de savoir ce que ces vingt représentations ont produit de droits d’auteur ?

Elles ont produit 10,531 fr. 50 c., ce qui fait 5,265 fr. 50 c. pour M. Offenbach, et 5,265 fr. 50 c. pour MM. Meilhac et Halévy.

Nous avons oublié de dire que le maestro a déjà touché personnellement une prime de 5,000 francs.

Et nous ne parlons ni des droits de billets, ni de la vente de la partition que M. Heu a payée 12,000 fr. !

Pauvres petits auteurs !

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Jacques Offenbach a livré hier aux Variétés la musique du second acte de la Grande Duchesse.

Il va partir pour Nice cette semaine. C’est là qu’il écrira la musique du troisième acte. Il reviendra dans un mois pour diriger les dernières répétitions de ce nouvel opéra-bouffe.

Jules Valentin.

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