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Théâtres

Le Figaro – Jeudi 2 mai 1867

C’est le docteur Laborie qui soigne M. Grenier.

L’accident survenu à cet excellent artiste, sans présenter de gravité, nécessitera un traitement assez long.

La fracture de la rotule droite a été produite par un effort musculaire.

Cette lésion laisse, après sa guérison, une faiblesse du membre qui se prolonge pendant plusieurs mois.

Du reste, M. Grenier semble fatalement prédisposé à ce genre d’accident, car il y a dix ans à peu près, à l’Odéon, il a éprouvé à l’autre jambe, la gauche, la même fracture, dans des circonstances absolument semblables.

En résumé, l’état du malade est aussi satisfaisant que possible.

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Et comme, au milieu des plus grandes épreuves, la gaieté n’abandonne jamais les artistes, on nous raconte que, quand Grenier fut transporté chez lui, le soir de l’accident, il dit à sa mère en lui tendant la main :

– Ne pleure pas, va, ma pauvre mère !... il fallait bien Calchas !...

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L’Empereur avait assisté la veille à la représentation, ce qui a suggéré à un des figurants cette naïve réflexion :

– Si encore ça était arrivé à ce pauvre Grenier ce soir-là... c’était bien plus agréable pour lui !

(...)

Jules Valentin.

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