En constatant la semaine dernière le succès qui avait accueilli la représentation de la Grande-Duchesse à Vienne, nous sommes, paraît-il, restés encore bien au-dessous de la vérité.
On voulait bisser tous les morceaux, et, si les artistes avaient cédé aux acclamations du public, le spectacle, qui a déjà dépassé de trente cinq minutes l’heure réglementaire de 10 heures, aurait fini à plus de 11 heures.
Plus de deux cents figurants, soldats, dames de la suite de la grande-duchesse et une bande de musique militaire, occupent la scène au premier et au second actes, et le coup d’œil en est magnifique.
Le carillon, qui a été supprimé à Paris à la fin de ce second acte, est dansé avec un grand entrain par les artistes, auxquels s’adjoignent des danseuses du théâtre il a été applaudi avec enthousiasme.
Jamais encore pareille fête n’avait été faite à Offenbach, qui a dû paraître six fois sur la scène, acclamé par la salle entière. Toutes les feuilles allemandes constatent ce succès que les représentations suivantes ont encore exalté.
Jules Prével.