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Théâtres

Le Figaro – Dimanche 8 octobre 1865

(...)

Les Bouffes-Parisiens ont donné cette semaine un petit acte dont le titre m’échappe. Livret visant à la gaieté, musique correctement écrite, chanteurs accompagnés par le bruit des conversations particulières. On donnait, le même soir, la reprise du Mariage aux lanternes, une agréable partition d’Offenbach, dans le goût de l’Opéra-Comique. Elle renferme un duo entre deux commères plein de verve : mademoiselle Tautin, prenez garde ! vous ne chantez plus, vous criez !

Les Refrains des Bouffes sont un agréable pot-pourri, un défilé des partitions qui ont donné la vogue à ce petit théâtre. A côté des plus jolis motifs d’Offenbach, on applaudit un couplet des Pantins de Violette, d’Adolphe Adam, la polka des Vieilles gardes, de Léo Delibes, et la chanson originale de Avant la noce, de M. Paul Jonas. N’avoir point oublié son maître et ses lieutenants, c’est de la part du directeur-compositeur un acte de fort bon goût.

B. Jouvin.

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