On sait que la mère de Mlle Schneider est gravement malade et que cette artiste a néanmoins dû continuer à jouer son rôle dans la Périchole.
Un correspondant indigné m’adresse une lettre de quatre pages dans laquelle il s’étonne que pas un des spectateurs ne se soit levé pour dire à Mlle Schneider :
« Allez, Mademoiselle, recevoir le dernier soupir de votre mère, nous reviendrons une autre fois ! »
D’abord, le monsieur qui se serait permis de troubler ainsi le spectacle en apostrophant les artistes en scène, courrait grand risque d’aller achever sa nuit au poste ;
Ensuite, comment le public aurait-il su que Mme Schneider mère était malade le soir de la représentation, puisqu’il ne l’a appris que le lendemain par les journaux ?
François Oswald.
Les Fantaisies-Parisiennes donnent, aujourd’hui dimanche, un fort joli spectacle, composé ainsi :
La Fête du Village voisin, opéra-comique en trois actes, l’un des plus charmants ouvrages de Boïeldieu ;
Le Farfadet, un chef-d’œuvre d’Adam ;
Le 66e, l’une des plus ravissantes partitions du maëstro Offenbach.