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Sardou est de retour à Marly.
Les Prussiens ayant respecté sa propriété, il a pu, dès sa rentrée chez lui, se remettre à la besogne sans passer par les maçons et les tapissiers.
Pour réparer… le temps perdu, il met en toute hâte, la dernière, main à son grand opéra-bouffe-féerique, le Roi Carotte, musique d’Offenbach.
Tous les auteurs ont chômé cet hiver ; aussi les malins vont-ils se rattraper dès septembre prochain, et je parie, que M. Sardou aura trois ou quatre pièces importantes sur les affiches.
Et il aura bigrement raison.
Jules Prével.