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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 30 juillet 1869

Mademoiselle Schneider n’a pu assister, à Londres, à la fête donnée en faveur de la caisse de l’Association des artistes anglais.

Elle a écrit une lettre pour s’excuser, et la lettre était accompagnée d’un envoi de trois cents francs.

Barbe-Bleue vient d’être jouée pour la première fois à Dresde.

Ce qui va le plus flatter MM. Meilhac, Halévy et Offenbach, ce n’est pas le succès que leur pièce a obtenu, mais bien l’allusion politique que les habitants de Dresde y ont trouvée, en pensant à leur situation vis-à-vis d’un grand Etat voisin.

— Sire, dit le chambellan au roi, le voisin a beaucoup de canons, et vous n’en avez pas.

— Je n’en ai pas, répond le roi, il ne me reste donc plus qu’à me soumettre aux ordres de mon ami l’ennemi.

Ce passage a été fort applaudi.

Jules Prével.

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