Voici la figure de Jacques Offenbach dans les quotidiens de son époque. Mal connu, il est temps de découvrir qu’en plus des quelques œuvres avec Meilhac et Halévy, Offenbach a écrit plus de 100 œuvres lyriques et compte plus de 600 opus à son répertoire ! Ce site met en ligne des articles parus dans les journaux du XIXe siècle.
13 novembre 2022 –
Le Figaro de 1868 est en ligne.
22 mai 2021 –
Le Gaulois de 1879 est en ligne.
31 mars 2021 –
Le Figaro de 1879 est en ligne.
24 octobre 2020 –
La Revue et gazette musicale de Paris de 1874 est en ligne.
14 décembre 2019 –
Les articles d’Hector Berlioz parus dans le Journal des Débats, et repérés par hberlioz.com, sont en ligne.
Revue et gazette musicale de Paris -
22 novembre 1857
LES DEUX PECHEURS, Opérette en un acle, paroles de MM. BOURGET et DUPEUTY, musique de M. OFFENBACH. (Première représentation le 13 novembre 1857.)
LES PETITS PRODIGES, Opérette en un acte, paroles de MM. JAIME FIls et Trefeu, musique de M. E. JONAS. (Première représentation le 19 novembre 1857.)
Les Bouffes-Parisiens viennent d’ajouter coup sur coup à leur répertoire deux opérettes qui sont destinées à piquer vivement la curiosité et à remplir longtemps la jolie salle du passage Choiseul.
La (...)
Le Ménestrel -
Dimanche 15 novembre 1857
Les Deux Pêcheurs, opérette en un acte, paroles de MM. Dupeuty et Bourget, musique de M. Jacques Offenbach.
Deux pêcheurs se sont dirigés par un beau clair de lune vers les bords de la scène de M. Offenbach pour pêcher à la ligne le succès des Deux Aveugles. — Vous voyez que mon style entre carrément dans la peau de cette folie. Je me conforme à la couleur locale.
Mais tâchons de parler français.
M. Gros-Minet, qui, pendant le jour exerce la profession de garde de commerce, profile de la nuit pour (...)
Le Figaro -
Jeudi 12 novembre 1857
Le théâtre des Bouffes-Parisiens nous promet pour cette semaine une nouvelle production d’Offenbach. Les Deux pêcheurs, tel est le titre de cette pochade musicale, qui a pour librettistes MM. Dupeuty et Bourget, et pour interprètes Pradeau et Gerpré. Peu de jours après, viendra la première représentation des Petits prodiges, opérette bouffe de MM. Jaime et Tréfeu, musique de M. Jonas. Enfin ce théâtre, dont l’activité est des plus louables, nous promet, pour la fin de ce mois, Bruschino, l’œuvre de (...)
Revue et gazette musicale de Paris -
9 septembre 1855
Une pleine eau . – Le Violoneux.
Offenbach peut fort bien se dire, comme Alfred de Musset :
Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. Son petit théâtre est une espèce de maison de Socrate, trop étroite chaque soir pour les vrais amis, car ce sont des amis qui payent. Pour l’ouvrir, il a fort habilement saisi l’heure où les autres théâtres, sûrs de faire de l’argent, ne faisaient pas le moindre bruit ; il s’est mis tout de suite à faire du bruit et de l’argent. Aujourd’hui encore, (...)
Revue et gazette musicale de Paris -
2 septembre 1855
Nous avons à enregistrer deux nouveaux succès obtenus cette semaine par le théâtre des Bouffes-Parisiens, succès de débutante et succès de pièces, Mlle Schneider est une jeune et belle personne douée d’une voix fort agréable et qu’elle conduit bien ; elle a fait ses débuts dans deux pièces de genre très-différent, Une pleine eau, paroles de M. Servières, musique de MM. d’Osmond et Costé, et dans le Violoneux, légende bretonne, paroles de MM. Metespès et Chevalet, musique d’Offenbach. En attendant l’article (...)
Revue et gazette musicale de Paris -
2 septembre 1855
MM. Léonard, musique de violon ; Blumenthal, Krüger, Gerville Voss, Offenbach et Musard, musique de piano.
(...)
Une autre fantaisie ébouriffante à trois temps , c’est la valse des Deux Aveugles, cette folie dramatique qui a tant de succès au petit théâtre des Bouffes-Parisiens, et qui prête sa vogue à l’arrangement de M. Musard ; valse toujours bissée et qu’on trouve déjà sur tous les pianos.
Henri (...)
Le Ménestrel -
Dimanche 2 septembre 1855
(...)
Aux BOUFFES-PARISIENS, une légende bretonne, le Violoneux, de MM. Chevalet et Jacques Offenbach, a obtenu un succès de musique et de larmes. Darcier, Berthelier et Mme Schneider font les frais de ce petit acte. La chanson Je suis conscrit, le duo Topez là, la scène de l’exercice militaire et la ronde Eh lon la, sont de charmants morceaux, que la foule applaudira chaque soir.
(...)
J. (...)
Le Temps -
Lundi 12 octobre 1868
Feuilleton du 12 octobre
Les Variétés ont enfin donné la Périchole, de MM. H. Meilhac et Ludovic Halévy pour les paroles, du maestro Offenbach pour la musique
Il se produit à toutes les premières représentations des pièces dues à la collaboration de ces messieurs, un phénomène bizarre, qui se renouvelle chaque fois. Le public y arrive avec les meilleures dispositions du monde. Il semble que chacun se soit dit d’avance : « Mon Dieu ! que je vais m’amuser ce soir ! Il faut absolument que je m’amuse ! » (...)
L’Opinion nationale -
Lundi 12 octobre 1868
Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Cadio, drame de George Sand et de M. Paul Meurice. – Variétés : La Périchole, deux actes de MM. Meilhac, Halévy et Offenbach. – Bouffes-Parisiens : Le Fifre enchanté, de MM. Nuitter et Tréfeu. – Athénée : Le Petit Poucet, quatre actes de MM. Van Loo et Laurent de Rillé. – Gaité : Reprise de Léonard, de MM. Brisebarre et Eugène Nus.
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Vraiment non, jamais je n’aurai de sévérités pour des œuvres qui, comme Cadio, sont des protestations, et je ne réserverai point mes (...)
L’Opinion nationale -
Lundi 15 avril 1867
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J’arrive enfin à la Grande-Duchesse de Gerolstein, qui, après s’être fait si longtemps attendre, a paru hier soir sur la scène des Variétés. Toute œuvre nouvelle des auteurs de la Belle-Hélène est aujourd’hui un de ces événements parisiens qui ont le privilège d’occuper les conversations des oisifs du boulevard.
On se demandait avec une certaine curiosité si ce genre de bouffonnerie musicale avait fait son temps, ou s’il pourrait fournir encore une carrière de quelques années. La pièce nouvelle ne (...)