4 janvier 1874
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A la Renaissance, succursale de la Gaîté pour l’opérette, nous relevons : la Permission de dix heures, paroles de Mélesville et Carmouche, musique de J. Offenbach (jouée seulement à Bade jusque-là) ; Pomme d’api, paroles de MM. Ludovic Halévy et Busnuch, musique du même J. Offenbach ; la Jolie Parfumeuse, paroles de MM. H. Crérmeux et E. Blum, encore musique d’Offenbach ; plus une bonne quantité de reprises, toujours d’Offenbach !
Les Variétés ne confinent cette année à la musique (…)
La Permission de dix heures
Pomme d’api
La Jolie Parfumeuse
Les Braconniers
1er février 1874
Orphée aux Enfers sera donné à la Gaîté, le jeudi 5 février. La pièce de MM. Crémieux et Offenbach est devenue un opéra-féerie, en quatre actes et douze tableaux, d’opérette-bouffe en deux actes et quatre tableaux qu’elle était à l’origine. MM. Montaubry, Meyronnet, élève de Roger et lauréat du Conservatoire, Christian, Alexandre, Mlles Marie Cico, l’ancienne artiste de l’Opéra-Comique, Perret, Matz-Ferrare, joueront les principaux rôles. Une vingtaine de morceaux de musique, dont une (…)
Orphée aux Enfers
15 février 1874
Orphée aux Enfers, opéra-féerie en quatre actes et douze tableaux, paroles de M. H. Crémieux, musique de M. J. Offenbach. — Première représentation (à ce théâtre) le samedi 7 février.
Je dois l’avouer, pour donner une idée juste de l’Orphée de la Gaîté, il faudrait la plume d’un Gautier, d’un Saint-Victor, d’un de ces maîtres en l’art de peindre sur phrase, dont le brillant pinceau fait successivement éclater à nos yeux les scintillements d’un décor, les éblouissements d’une mise en scène. (…)
Orphée aux Enfers
22 février 1874
C’est le Songe d’une nuit d’été qui succédera à Orphée aux enfers, au théâtre de la Gaîté. Offenbach a tenu à être en bonne compagnie : devant lui, Mendelssohn ; derrière, Gounod. Le texte du Songe sera versifié par M. Paul Meurice. * * *
MM. Meilhac, Halévy et Offenbach s’occupent à ajouter un acte à la Périchole, que les Variétés ne tarderont pas à remettre à la scène. Mlle Schneider reprendra le rôle qu’elle a créé avec tant de succès.
Orphée aux Enfers
La Périchole
22 mars 1874
Aujourd’hui, la partie musicale de la matinée artistique de la Gaité sera composée du Mariage aux lanternes, d’Offenbach ; dimanche prochain, on donnera le Tableau parlant, de Grétry, et les dimanches suivants Maison à vendre, Rose et Colas, les Visitandines, etc. C’est assurément une heureuse idée que celle de faire revivre, dans ce cadre qui leur convient parfaitement, quelques-unes des plus charmantes productions, de l’ancien répertoire lyrique français. * * *
Les principaux rôles de la (…)
Le Mariage aux lanternes
La Périchole
26 avril 1874
La nouvelle troupe des Bouffes-Parisiens a fait ses débuts lundi dernier, avec les quatre ouvrages en un acte dont nous avions donné les titres : la Chanson de Fortunio, Pomme d’Api, les Rendez-vous bourgeois et le Tour de Moulinet. Ces pièces ont été jouées d’une façon charmante par Mmes Peschard, Théo, Grivot, Dartaux, Fonti, Cuinet, MM. Daubray, Bonnet, Fugère, Troy, et le succès en est assuré au passage Choiseul. Offenbach et Nicolo n’ont jamais été mieux interprétés. Quant au Tour de (…)
La Chanson de Fortunio
Pomme d’api
La Périchole
La Princesse de Trébizonde
3 mai 1874
Reprise de la Périchole. — 25 avril.
On sait quelle vogue obtint vers la fin de 1868, la Périchole, cette Manon Lescaut de l’opérette. C’était au plus beau temps de Barbe-Bleue et de la Grande-Duchesse. Dès le lendemain de la première représentation, que de refrains étaient populaires ! Quel est celui d’entre nous qui n’a pas entendu au point d’en être agacé, « Il grandira », « Les femmes », et surtout la Lettre de la Périchole ? Les auteurs n’ont pas voulu laisser oublier un pareil (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Périchole
Barbe-Bleue
10 mai 1874
Les recettes de la Périchole, aux Variétés, suivent une progression ascendante. La moyenne est, en ce moment, de 4,300 francs par soirée. Plusieurs fois on a dû refuser du monde. * * *
Les Bouffes-Parisiens donneront celte semaine, jeudi probablement, la première représentation de l’opérette nouvelle en un acte d’Offenbach, paroles de MM. H. Crémieux et E. Blum, Bagatelle.
La Périchole
Bagatelle
10 mai 1874
Malgré de nombreuses promesses, les directeurs délégués des théâtres de Paris n’ont pu encore obtenir de réponse à leurs réclamations. Ils viennent d’adresser à M. le préfet de la Seine et à M. le président du conseil municipal une nouvelle requête ainsi conçue :
« Monsieur,
» Nous savons que votre juste bienveillance nous est acquise au sujet de la question du droit des pauvres perçu dans les théâtres à l’heure qu’il est, non pas sur les bénéfices de ces administrations, mais sur les (…)
24 mai 1874
Bagatelle, opérette en un acte, paroles de MM. H. Crémieux et E. Blum, musique de M. J. Ofenbach. — Première représentation le 21 mai.
Mademoiselle Bagatelle est soucieuse ; elle, la diva du Concert de Momus, l’idole de son public, elle a été sifflée. Oui, sifflée ! Ses admirateurs ont réparé l’outrage, couvert la chanteuse de fleurs, fait une ovation à leur protégée, tout cela est vrai, mais elle a été sifflée, et, sans un jeune homme qui a souffleté les siffleurs, et entraîné les (…)
Bagatelle