1879 - Jacques Offenbach au quotidien

Courrier des théâtres

Dimanche 9 novembre 1879
L’autre jour, à propos de la reprise de Madame Favart, notre ami Offenbach nous a induit en erreur en nous priant d’ajouter que sa pièce venait d’être jouée pour la 200e fois au Gaiety-Theatre, à Londres.
M. Swanborough, seul directeur et propriétaire du Strand-Theatre, nous écrit pour nous prier de rectifier la chose : c’est au Strand que Madame Favart se joue, et non au Gaiety.
Comment Jacques Offenbach peut-il ignorer cela ?
Il est vrai qu’on le joue dans tant d’endroits peut (…)
Madame Favart

La Soirée Théâtrale

Vendredi 14 novembre 1879
LES NOCES D’OLIVETTE
On a souvent reproché à l’ancienne direction des Bouffes de ne renouveler ni sa troupe, ni ses auteurs, ni ses musiciens. Pendant plusieurs années, nous y avons vu les livrets des mêmes auteurs, mis en musique par le même compositeur, et interprétés par les mêmes artistes.
Personne ne songera à adresser la même critique au directeur actuel.
M. Cantin aime le nouveau. Il nous a déjà présenté dans Panurge quelques chanteurs que nul de nous n’avait encore entendus. (…)
Madame Favart La Vie parisienne

Courrier des théâtres

Mardi 18 novembre 1879
Ce soir, aux Folies-Dramatiques, 200e et dernière représentation de Madame Favart.
Demain, reprise des Cloches de Corneville.
Jules Prével.
Madame Favart

Courrier des théâtres

Mercredi 19 novembre 1879
Un théâtre où les artistes n’ont guère de temps à perdre, c’est celui de la Renaissance à Nantes. Depuis le commencement de la saison, on y a représenté les Pirates de la Savane, le Bossu, Don César de Bazan, la Closerie des Genêts, la Poissarde, le Sonneur de Saint-Paul, Lazare le Pâtre, le Courrier de Lyon, le Naufrage de la Méduse, Jean le Cocher, Marie-Jeanne et la Tour de Nesle.
Si l’on ajoute à cette respectable nomenclature quelques opérettes, telles que Madame Favart, les Brigands (…)
Madame Favart Les Brigands

Courrier des théâtres

Dimanche 23 novembre 1879
Très bonne reprise des Cloches de Corneville, aux Folies-Dramatiques.
Mme Simon-Girard, qui n’avait pas joué le rôle de Serpolette depuis longtemps, a retrouvé son triomphe du premier jour.
Mlle Blanche Monthy, la jeune débutante dont la magnifique voix avait été remarquée dans Pâques fleuries, a chanté le rôle de Germaine avec un vrai succès.
Voilà une nouvelle série de représentations qui ne sera interrompue que par la Fille du tambour-major.
Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Lettre de Bruxelles

Mercredi 26 novembre 1879
(...)
Nos théâtres bruxellois achèvent d’épuiser leurs succès et songent à renouveler leurs affiches. Aux Galeries-Saint-Hubert, la Petite Mademoiselle, si bien Jouée par Mmes Preciozi et d’HIavville, vont céder la place au Voyage en Suisse dont on répète déjà le poème et les trucs en attendant les Hanlon-Lees, dont l’arrivée est annoncée pour le 2 décembre. Aux Fantaisies-Parisiennes, Madame Favart va être remplacée par la Jolie Persane. Aux Bouffes-Bruxellois, le Coucou, succédera à (…)
Madame Favart

Courrier des théâtres

Dimanche 7 décembre 1879
La direction des Folies-Dramatiques a exploité la neige à sa façon : au lieu de jouer deux fois de plus les Cloches de Corneville – qui n’en sont pas à deux représentations de plus ou de moins – elle a fait relâche hier et avant-hier, pour répéter généralement la Fille du tambour-major.
M. Offenbach ne quitte pas le théâtre et l’on espère en faisant encore relâche lundi, mardi, mercredi et jeudi, pouvoir passer vendredi.
Mise en scène superbe, disent les potins de coulisses.
Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Courrier des théâtres

Lundi 8 décembre 1879
(…) Vendredi, aux Folies, première de la Fille du tambour-major, de MM. Chivot, Duru et Offenbach. (…) Jules Prével.
La Fille du tambour-major

Soirée Anti-Théâtrâle – Fermeture d’hiver

Mardi 9 décembre 1879
(…) Faire relâche !
Pour certains théâtre, qui sont à la veille de renouveler leur affiche, c’est chose facile. (…) Aux Folies Dramatiques, M. Blandin a de même interrompu les Cloches de Corneville, qui n’en sont pas à deux ou trois représentations près, pour cet autre motif non moins plausible : Répétitions générales de la Fille du Tambour Major. (…)
Un Monsieur de l’orchestre.
La Fille du tambour-major

La Soirée Théâtrale – La Centième d’Offenbach

Mercredi 10 décembre 1879
On a tant fête de centièmes depuis quelques années, dans les théâtres de Paris, qu’un chroniqueur qui n’aime pas les banalités ne peut guère se permettre de mentionner ces petites solennités. Et cependant c’est d’une centième que je veux vous parler ce soir. Il est vrai qu’elle ne ressemble pas du tout à toutes les autres. La centième dont il s’agit sera, en même temps, une première. Elle aura lieu, dans peu de jours, aux Folies-Dramatiques, le soir où l’on y représentera la Fille du (…)
La Fille du tambour-major Pascal et Chambord La Chanson de Fortunio Les Deux Aveugles Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein Les Brigands La Belle Hélène La Périchole Barbe-Bleue Geneviève de Brabant Le Pont des Soupirs La Vie parisienne Les Bavards (Bavard et Bavarde) Madame l’Archiduc Le Voyage dans la lune Le Roi Carotte La Jolie Parfumeuse Pomme d’api Vert-Vert Le Violoneux Le Mariage aux lanternes Le Décaméron (poèmes) [Œuvre instrumentale]