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Échos de Paris

Le Figaro – Dimanche 3 septembre 1865

Théâtres.

Le Bourgeois gentilhomme, édition Offenbach, ne passera pas à la Porte-Saint- Martin avant le mois de février.

Nous savons déjà que rien ne sera changé au texte de Molière, et que les entrées seules, les intermèdes, toute la farce des mamamouchis (et vous verrez que ce sera charmant), seront illustrés par Jacques Offenbach.

Il y a, dans le quatrième acte, scène II, un chœur de musiciens que j’entends d’ici :

Edition Philarète Chasles :

Buvons, chers amis, buvons !
Le temps qui fuit nous y convie :
Profilons de la vie
Autant que nous pouvons.

Édition Offenbach :

Bu-bu-bu-buvons, chers amis
Vons chers amis ! Bu-bu-bu-bu-bu-vons !
Profilons de ta vie
Tons de la vie,
Tons de la vie
Autant que nous pouvons !

Aux Champs-Elysées, Molière pourra danser le quadrille du Bourgeois gentilhomme.

Jules Claretie.

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