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Échos de Paris

Le Figaro – Dimanche 31 décembre 1865

Après le Bal.

J’ai une vague idée que Mlle Schneider rêve, à ses heures perdues, une petite place sous la voûte du Panthéon.

Aux grands hommes la Patrie reconnaissante !

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Mlle Hortense Schneider tient à faire savoir à sa patrie, – par la voie de la presse – qu’elle sacrifie son existence sur l’autel de l’art et que son travail et sa santé ne lui permettent point les plaisirs du monde.

Le monde, c’est le bal de Mlle Marie Colombier.

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Mlle Schneider, reconnaissante envers le public de la bienveillance extrême qu’il lui a témoignée, même à ses jours de fatigue, garde pour lui seul ces gestes de télégraphe affolé et cette danse Benoiton qui font peut-être la joie des enfants, mais pas du tout la tranquillité des parents.

Ç’est beau, c’est bien, c’est noble.

Aux approches du Jour de l’An, surtout, on comprendra que la Belle Hélène ne pouvait distraire même un seul quadrille de son répertoire.

Elle se doit à ce nombreux public, qui, sorti demain des lycées, rapportera dans huit jours, au dortoir, le portrait-carte et le souvenir de l’artiste à qui son travail et sa santé ne permettent pas les plaisirs du monde.

Jules Claretie.

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