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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Dimanche 29 janvier 1865

Les recettes monstres de la Belle Hélène n’ont pas paru aux heureux directeurs des Variétés une excuse suffisante pour se montrer ingrats envers leur personnel, comme c’est assez l’ordinaire. Nous avons déjà parlé des sérieux encouragements pécuniaires donnés à tout l’orchestre. Aujourd’hui, nous apprenons la juste récompense donnée à un jeune artiste qui s’est fait remarquer par la critique et le public dans ses trois dernières créations du bohème de l’Homme n’est pas parfait, du vieux vaudevilliste de la Liberté des Théâtres et surtout de Calchas dans la Belle Hélène.

M. Grenier avait un ancien engagement de deux ans encore à courir l’administration a déchiré ce premier contrat et lui donne d’abord sept mille deux cents francs, puis neuf mille, puis dix mille pour les dernières années.

A. Dupeuty.

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